Concurrence dans les TGV : le big bang européen est en route | Big Data in Business (2024)

Table of Contents
Pourquoi la tokenisation des actifs financiers ne sera pas aussi massive que prévu L'open source au défi du modèle économique de l'intelligence artificielle Les IA raisonnent-elles ou récitent-elles? Le paiement sans contact désormais possible au-dessus de 50euros Montée de l’extrême droite en Europe: pourquoi ce pourrait être un mal pour un bien pour l’Afrique Mise au net Greener Is Getting Going Taxis volants : Volocopter obtient le feu vert pour des expérimentations à Paris Amazon-Powered AI Cameras Used to Detect Emotions of Unwitting UK Train Passengers Avec sa nouvelle IA, Gojob peut remplacer l'équivalent de 130agences d'intérim Les memecoins de célébrités, nouvelle dérive à la mode dans les cryptos Opinion | L'omniprésence des mathématiques dans la blockchain P&G’s Marc Pritchard: ‘AI doesn’t get the creative tingles - humanity matters’ Opinion | L'Europe ne peut plus se passer de l'euro numérique Après son redressem*nt, Danone engage une mutation profonde "Il faut rendre sexy le tourisme responsable" selon Antoine Richard Accor se dote d’un système de paiement centralisé pour vendre plus que des chambres d’hôtels Lacina Koné: «En Afrique, l’IA va aider à réduire le fossé numérique» Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route Atacadao, l'arme anti-inflation brésilienne que Carrefour dégaine en France «La sobriété heureuse»: l'étonnant plaidoyer du patron de FNAC Darty 3D, IA générative: les start-up transforment la création de contenus visuels pour l'e-commerce IA : Paolo Benanti, le moine franciscain qui murmure à l'oreille du pape Comment l'IA rebat les cartes pour les mineurs de cryptos ETF bitcoin: les gérants européens distancés par les américains

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June 27, 10:37 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (4)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 24, 6:31 AM

Des clapotis plutôt qu'un tsunami? Dans une nouvelle étude parue en fin de semaine dernière, le cabinet McKinsey minore considérablement l'ampleur de la déferlante attendue de la tokenisation - l'inscription dans une blockchain (Ethereum, par exemple) d'actifs comme des actions, de la dette, des bons du Trésor ou de l'immobilier. Et parle plutôt de petites vagues successives. Malgré les promesses de cette technologie (en termes de rapidité des transactions, de baisse des coûts, de traçabilité, ou encore de liquidité), McKinsey (en anglais) évalue ce marché à 2.000milliards de dollars (1.865milliards d'euros) en2030, loin des 10.000milliards et 16.000milliards avancés l'année dernière par Roland Berger et le Boston Consulting Group.

Il s'agit du scénario «de base» du cabinet, dans lequel l'environnement réglementaire international parvient à se clarifier malgré ses disparités, les infrastructures ( blockchain ) atteignent une forme de maturité, de gros acteurs catalysent la demande pour certains actifs tokenisés, et les risques en matière de sécurité sont contenus. Dans un scénario plus pessimiste où tous ces indicateurs ne sont pas aussi avancés, le marché de la tokenisation n'atteindrait que 800milliards de dollars en2030. Et même dans le cas où tous les feux seraient passés au vert, le cabinet anticipe qu'il n'excéderait pas les 3.800milliards.

BlackRock, l'arbre qui cache la forêt
«Après de nombreuses années de promesses, la tokenisation a atteint un point de bascule, avec de premières applications concrètes à grande échelle, mais aussi de nombreux faux départs», pointent les auteurs de l'étude. A l'ombre des annonces de Fidelity , JP Morgan ou BlackRock , dont le fonds tokenisé BUIDL a levé 460millions de dollars en un trimestre (selon Kaiko), McKinsey voit des «acteurs d'infrastructures remiser leurs expérimentations au profit de solutions qui ont fait leurs preuves». Et conclut que «l'adoption généralisée de la tokenisation est encore loin».

L'étude exclut les monnaies numériques de banques centrales , mais celles-ci offrent un bon éclairage des limites des tokens. L'euro numérique, en plein chantier actuellement, privilégiera ainsi des technologies conventionnelles plutôt que la blockchain. Elle serait incapable, selon les professionnels, d'absorber les dizaines de milliers de transactions par seconde qui seront demandées.

L'immobilier et les actions en retrait
La tokenisation des actifs (RWAen anglais, pour «real world assets») devrait se faire en plusieurs temps. McKinsey entrevoit une croissance rapide de la tokenisation des dépôts, fonds communs de placement, produits cotés ( ETF et ETN ), pension livrée (repo), prêts ou titrisation. Mais le cabinet pointe une adoption plus lente dans l'immobilier, les métaux précieux et les actions, cotées et non cotées. Les obstacles sont «des avantages insuffisants, des inquiétudes sur la faisabilité, le manque d'incitation des institutions et une conformité complexe».

Depuis mars2023, les banques de l'Union européenne bénéficient pourtant du «régime pilote DLT», qui assouplit les règles pour trois ans afin d'expérimenter l'émission, l'enregistrement, le transfert et le stockage d'instruments tokenisés. Cependant, à l'échelle mondiale, de nombreuses institutions restent «attentistes». McKinsey prévient quand même: «Les premiers qui saisiront la vague pourraient atteindre une part de marché démesurée et définir les canons des futurs standards.»

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June 27, 10:36 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (8)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 24, 1:24 AM

Avec son approche open source, Meta persiste et signe dans sa prise à contrepied d'OpenAI et des modèles fermés d'intelligence artificielle de ce dernier. Basé à Paris, son laboratoire de recherche Fair va apporter ses conseils à cinq nouvelles start-up utilisatrices de Llama ou d'autres modèles ouverts, dans le cadre d'un partenariat avec la plateforme spécialisée Hugging Face et le fournisseur de cloud Scaleway. Les candidats sont appelés à se manifester d'ici le 16août.

Parmi les défenseurs de la libre circulation des modèles d'IA dernier cri - un principe reconnu comme ayant permis les progrès scientifiques dans le domaine ces dernières années - Meta fait figure de dernier résistant. Fondé pour partager les recherches ayant créé ChatGPT avec une large communauté, OpenAI vit maintenant depuis plusieurs années sous une bulle opaque en ne rendant quasiment plus rien de public à propos de ses modèles d'IA pour empêcher tout mauvais usage de sa technologie mais aussi pour mieux les monétiser. Dans son sillage, Google ou encore Anthropic jettent un voile sur la plupart de leurs modèles et en facturent l'usage.

Achats massifs auprès de Nvidia
La même histoire se répète en Europe. Grand ambassadeur de l'open source, les Français de Mistral AI ne publient pourtant plus librement et gratuitement tous leurs modèles, notamment le plus puissant d'entre eux. La même raison financière aide à comprendre. «Avant cela, ils n'avaient pas de modèle économique», souligne un bon connaisseur du secteur.
oulet d'étranglement des champions de l'IA
En dépit des investissem*nts gigantesques qu'elle suscite, l'intelligence artificielle n'en reste pas moins un pari économique incertain. A date, ceux qui profitent le plus de la nouvelle manne ne sont pas les spécialistes du domaine mais ceux qui les équipent : le roi des puces Nvidia, son fabricant TSMC et, dans une moindre mesure, les marques de serveurs comme HPE ou Dell. La course à l'intelligence artificielle se matérialise actuellement en achats massifs auprès de ces fournisseurs.

La coûteuse course aux GPU
Meta possédera par exemple 350.000 processeurs graphiques (GPU) Nvidia d'ici à la fin2024 selon son patron Mark Zuckerberg, soit une dépense estimée par des analystes à environ 9milliards de dollars en quelques années. Dans ce contexte, la viabilité économique de l'open source pose évidemment question. Sans les profits de son métier historique dans la publicité ciblée et ses propres besoins en IA pour ses plateformes, Meta pourrait-il justifier de telles sommes sans espoir de retour sur investissem*nt?

A l'inverse, ce n'est qu'après avoir abandonné l'idée de développer une activité à but non lucratif qu'OpenAI a pu nouer un partenariat rémunérateur avec Microsoft. Selon le média «The Information», l'entreprise de Sam Altman devrait doubler ses recettes en2024 par rapport à l'année précédente, à 3,4milliards de dollars. Open source ou pas, ses rivaux purs player des modèles d'IA vivent encore davantage de leurs levées de fonds que de leurs propres revenus.

Les applications plutôt que les modèles
Les difficultés commerciales de ces entreprises alimentent toutefois les espoirs du camp de l'open source. «Je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup d'argent à faire avec les modèles fermés dans la mesure où les modèles ne sont peut-être pas la poule aux oeufs d'or que certains imaginent», relève Thomas Wolf, le directeur scientifique d'Hugging Face.

La start-up franco-américaine vit des conseils et des services qu'elle propose aux développeurs à l'oeuvre sur des modèles open source. Et sa conviction est faite. Ce ne seront bientôt plus les modèles mais les applications exploitant un modèle open source à l'état de l'art, avec les conseils de ses concepteurs, qui offriront le plus d'opportunités. Chez Meta, le chercheur Yann Le Cun est sur la même ligne. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de soutenir des start-up adeptes des modèles ouverts. «L'avenir de l'IA, ce sera beaucoup de petites sociétés qui vont adapter des modèles ouverts pour une expertise métier. L'enjeu est de trouver les bonnes niches de marchés où ce sera utile», dit-il. Devenus superflus mais coûteux, les modèles fermés seraient alors, peut-être, poussés dans une impasse.

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June 27, 10:34 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (12)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 21, 8:00 AM

Les IA conversationnelles, ou grands modèles de langages, sont parfois vues comme la porte à l'intelligence artificielle générale. ChatGPT sait par exemple répondre à des questions posées aux Olympiades internationales de mathématiques. Et pourtant, sur d'autres questions, en apparence beaucoup plus simples, ChatGPT fait de surprenantes fautes. Quels aspects de l'intelligence des IA conversationnelles expliquent leur capacité à résoudre certains problèmes et pas d'autres?

Thomas McCoy et ses co-auteurs conjecturent que c'est lié à leur modèle sous-jacent d'autorégression: techniquement, ces IA sont entraînées à compléter des textes trouvés sur Internet. Si une IA est très bonne pour calculer (9/5) x + 32, mais pas (7/5) x + 31, c'est parce que la première formule correspond à la conversion de degrés Celsius vers Fahrenheit, une conversion très fréquente sur Internet, tandis que la deuxième ne correspond pas à une formule particulière. Les IA conversationnelles seraient donc bonnes à reproduire ce qu'elles ont déjà vu. En effet, des nombreux travaux ont montré qu'elles avaient une certaine tendance à reproduire des bribes de textes connus. Donc, si l'IA sait résoudre des problèmes des Olympiades internationales de mathématiques, est-ce tout simplement parce qu'elle a mémorisé la réponse?

Faire du nouveau
En termes d'intelligence, inventer une nouvelle démonstration mathématique demande de maîtriser des abstractions et de savoir enchaîner un raisonnement logique compliqué avec un départ et une arrivée imposés. Cela semble beaucoup plus difficile que de mémoriser une démonstration. C'est une des oppositions traditionnelles en apprentissage machine, la lignée de recherche qui a donné naissance aux IA actuelles: mémoriser est une chose, savoir généraliser en est une autre. Par exemple, si je mémorise toutes les additions entre deux nombres plus petit* que dix, je ne sais extrapoler au-delà. Pour aller plus loin, il faut que je maîtrise la logique de l'addition… ou que je mémorise plus.
Et justement, les IA conversationnelles ont une énorme capacité de mémorisation, et ont été entraînées sur presque tout Internet. Etant donné une question, elles peuvent souvent piocher dans leur mémoire pour trouver des éléments de réponses. Sont-elles donc intelligentes ou ont-elles juste une grande mémoire ? Les scientifiques débattent encore de l'importance de la mémorisation pour leurs capacités. Certains avancent que leur capacité de stockage est finalement limitée par rapport à la taille d'Internet. D'autres se demandent à quel point les succès impressionnants mis en avant ne sont pas sur des tâches déjà résolues sur Internet, questionnant leur capacité à faire du nouveau.

Mais la mémorisation serait-elle un aspect de l'intelligence? En1987, Lenat et Feigenbaum conjecturaient que pour un agent cognitif, accumuler du savoir permet de résoudre de nouvelles tâches en ayant moins à apprendre. Peut-être l'intelligence de l'IA conversationnelle est de savoir piocher les bonnes bribes d'information, et les combiner.

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June 27, 10:33 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (16)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 26, 12:37 PM

Insérer sa carte bancaire dans un terminal de paiement. Le geste, déjà en recul depuis l'essor du sans contact, devrait se faire encore moins fréquent grâce à l'arrivée progressive d'une nouvelle fonctionnalité, le «Sans Contact Plus».

Déployée en France depuis quelques jours, cette dernière permet de payer en apposant simplement une carte bancaire sur un terminal de paiement. Et cela même pour les montants supérieurs à 50 euros. Une étape reste néanmoins un passage obligé : la saisie du code confidentiel, vérifié par la banque du client.

Adoption massive
Le paiement par carte bancaire en sans contact était jusqu'ici limité aux achats de moins de 50euros.Au-delà, l'insertion de la carte dans le terminal et la saisie du code PIN étaient obligatoires. Apparu en2012, pour des montants inférieurs à 20euros, le sans contact avait vu son plafond de paiement relevé une première fois à 30euros en septembre2017.
L'arrivée de la pandémie de coronavirus et la mise en place des gestes barrières avaient accéléré, en mai 2020, un nouveau rehaussem*nt du plafond à 50 euros, limite maximum fixée par la réglementation européenne. Ce nouveau plafond s'était accompagné d'une adoption massive du sans contact. « Désormais plus de six paiements par carte de proximité sur dix sont réalisés en mode sans contact, pour des montants moyens inférieurs à 20 euros », indiquait la Banque de France, dans un rapport publié fin 2023.

Concurrence d'Apple Pay
Le Groupement des Cartes Bancaires CB, responsable du réseau tricolore de paiement CB, souhaite désormais aller plus loin. «Le Sans Contact Plus permet de généraliser le paiement sans contact quel que soit le montant, et donc d'offrir un paiement rapide et sécurisé», salue-t-il. Mêmes avantages mis en avant par Société Générale qui salue un «processus de paiement plus fluide» et une «solution sécurisée».Pour qu'elle soit déployée, les terminaux de paiement des commerçants devront toutefois être mis à jour.

La levée du plafond de paiement devrait aussi permettre au GIE Cartes Bancaires CB de réorienter des flux de paiement vers CB. Car bien souvent, les transactions mobiles échappent au réseau français et transitent grâce à des acteurs privés, commeApple Pay. Ce moyen de paiement, qui n'est pas plafonné, connaît actuellement une véritable explosion. L'enjeu est donc fort. En2022, il a progressé de 137%, après une hausse de 177% en2021, pour atteindreune part de près de 6% dans les paiements par carte de proximité, selon la Banque de France.

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June 26, 4:32 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (20)Scoop.it!

From www.lepoint.fr - June 13, 2:00 AM

Après l'annonce des résultats des élections européennes, les cartes politiques sont plus que jamais rebattues dans le Vieux Continent. C'est peu de le dire. Dans la plupart des27pays de l'Union européenne, le scrutin de début juin a consacré une large et historique victoire de l'extrême droite, ce que prédisaient d'ailleurs les sondages quelques semaines plus tôt. En France, par exemple, le Rassemblement national (RN), emmené par son président, Jordan Bardella, a raflé plus de 30% des voix, loin devant Renaissance, le parti du président Emmanuel Macron, qui s'en est sorti avec à peine 15% du suffrage. Même scénario en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas… Selon les estimations, la droite nationaliste s'empare de près d'un quart des720sièges de l'hémicycle européen. «Un butin électoral assez grandiose», considère le quotidien marocainL'Opinion.

Jusque-là dominé par le Parti populaire européen (PPE), de droite, et les socio-démocrates, un basculement en faveur de l'extrême droite, pour ne pas dire une nouvelle ère, s'annonce pour le Parlement européen. Dans l'immédiat, les premiers résultats du vote ont eu l'effet de contraindre à des mesures d'urgence dans certains États membres. C'est le cas de la France où, dans la foulée, le président Emmanuel Macron a décidé la dissolution du Parlement et annoncé des législatives anticipées qui devraient se tenir le 30juin pour le premier tour et le 7juillet pour le second.

Des élections très scrutées au sud de la Méditerranée
Il faut dire qu'une élection des eurodéputés, comme tout autre scrutin, comporte des enjeux de tous ordres. Là, ces enjeux commencent par le rôle même que devront jouer les élus. En effet, ces derniers auront, entre autres responsabilités, l'élection des présidents du Parlement européen et de la Commission européenne, la nomination des commissaires, le vote des lois européennes ainsi que le budget de l'UE. Autant dire que ces eurodéputés devront déterminer l'avenir de l'Europe, y compris sa politique extérieure, ses questions économiques, sociales,etc.
Au regard des enjeux en place, les secousses de ce séisme politique que traverse l'Europe sont ressenties au-delà des frontières du continent. À l'est ou à l'ouest, au nord comme au sud européen, les résultats du vote et surtout la percée de l'extrême droite sont scrutés et commentés. Quelles répercussions politiques la composition du nouveau Parlement européen aura-t-elle sur la politique de l'UE vis-à-vis des gouvernements et des populations en Afrique ? Mais aussi de la diaspora africaine qui vit en Europe ? Assisterons-nous à une accélération des accords entre pays sur, par exemple, l'externalisation des frontières pour freiner les migrations avec l'accord de l'UE ? Les législatives anticipées en France auront-elles des conséquences directes pour les Africains et la diaspora qui vit en Europe ?

Au Burkina Faso, le journal Le Pays se demande franchement ce que cette montée de l'extrême droite en Europe pourrait avoir comme impact sur l'Afrique. «Faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter?»s'interroge en effet le canard. Alors que plusieurs pays du continent africain restent des points de départde milliers de migrants illégaux vers l'Europe, la question migratoire n'est pas des moins sensibles lorsqu'il s'agit de commenter les européennes. Rien qu'en Tunisie,462corps de migrants irréguliers ont été repêchés sur les côtes depuis le début de l'année, selon un récent bilan dressé par les autorités de ce pays du Maghreb.

Un intérêt de l'Afrique pour la question migratoire
Pour certains, cette question migratoire a même été déterminante dans les résultats du vote. «Il faut dire que le phénomène migratoire est passé par là, avec ces spectacles de cohortes de damnés de la terre qui prennent d'assaut les côtes européennes à la recherche d'un hypothétique Eldorado. Poussant ainsi chaque État du Vieux Continent à se barricader, à l'image de Frontex, ou même à mettre des programmes dans certains pays africains pour mieux contenir les candidats à l'immigration», commente le journal L'Observateur Paalga.Cette poussée de la droite radicale est symptomatique de la psychose migratoire qui s'est emparée de toute l'Europe et ne cesse, à chaque élection, de gonfler les voiles des partis d'extrême droite», poursuit ce quotidien privé burkinabé. Plus loin, L'Observateur Paalga analyse que «les partis nationalistes d'extrême droite ont désormais davantage d'action aux leviers de la législation communautaire [et] ne manqueront pas l'occasion d'imprimerun virage dans la politique migratoire, au grand bonheur d'une bonne partie de leurs populations et au grand dam de la bien-pensance africaine qui ne manquera pas de monter au créneau en criant à l'égoïsme national et au mépris de l'homme noir».
De son côté, Le Matin, quotidien marocain, estime que la traduction politique de cette avancée des partis d'extrême droite « ne sera pas si forte que ce qu'on laisse croire, en raison des dissensions au sein même de ce courant ». Le journal explique que le dernier mandat du Parlement européen (2019-2024) a révélé que « les membres de ce courant sont loin de former un bloc hom*ogène, s'éparpillant au gré des votes. Les désaccords se manifestent, à la fois au sein même d'ECR ou d'ID, mais plus encore entre ces deux groupes, particulièrement sur les questions de politiques internationales ».

«Un mal pour un bien pourl'Afrique»
«La montée de l'extrême droite en Europepourrait être un mal pour un bien pour l'Afrique», analyse par contre Le Pays, qui note que cette poussée nationaliste intervient dans le contexte d'une Afrique en pleine mutation, où de plus en plus de pays africains invoquent la question de leur souveraineté dans le choix et la diversification de leurs partenaires. «Et si dans le cas d'espèce, on est loin du repli identitaire aux relents de xénophobie qui caractérise la plupart des mouvements d'extrême droite, il n'empêche que cette façon, pour ces pays africains, de se recentrer sur eux-mêmes, dénote d'une volonté de rupture avec un ordre ancien», argumente Le Pays. Toujours selon ce journal, «une telle situation mettrait les dirigeants africains face à leurs responsabilités en les obligeant à trouver des solutions innovantes à la crise migratoire pour fixer les Africains sur un continent qui a besoin de la force des bras et de l'intelligence de ses fils pour amorcer son vrai développement».
Au-delà des répercussions de façon globale sur le continent africain, le contrôle imminent du Parlement européen par la droite est pesé et soupesé sur la balance des intérêts bilatéraux. Dans certaines capitales, on évalue déjà les pertes et les profits liés aux enjeux géopolitiques et économiques. Au Maroc, on estime que « le renforcement du Parti populaire est jugé positif pour autant qu'il s'agit d'un allié historique [de Rabbat] au sein du Parlement européen », selon le Conseiller istiqlalien et président de la Commission mixte Maroc-UE, Lahcen Haddad, cité par le quotidien marocain L'Opinion. Ce journal, qui cite toujours Lahcen Haddad, ajoute que « l'unique parti d'extrême droite le moins amène à l'égard du Royaume est VOX, mais cela est dû à des raisons de politique intérieure en Espagne plutôt qu'à la question du Sahara ; […] les partis dits nationalistes sont favorables aux intérêts du Maroc et à son intégrité territoriale, contrairement à la gauche, que ce soit les socialistes, les Verts ou les radicaux ».

Un enjeu hautement géopolitique pour le Maroc
Si, en France, «l'intérêt que porte la droite patriotique se manifeste dans le discours de la présidente du RN, Marine Le Pen, qui a déploré la crise franco-marocaine et dénoncé le tropisme algérien d'Emmanuel Macron», L'Opinion admet que «tout dépend des futures coalitions au sein du Parlement européen et de la composition des groupes thématiques pour avoir une idée plus claire sur les alliés potentiels du Royaume».

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June 25, 5:01 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (24)Scoop.it!

From www.influencia.net - June 9, 11:45 PM

Bien des secousses liées à des conflits, attentats, scandales économiques, belliqueux, sociétaux, environnementaux ont nourri l’actualité l’année dernière. Mais c’est un phénomène qui progresse à bas bruit, aussi doux et enveloppant qu’une séance d’ASMR que l’on préfère souligner pour commencer. En 2023, le care a gagné quelques batailles. Se faire du bien, s’entraider, protéger la planète : en 2023, on veut plus de douceur, de soin, de joie. Pour tout dire, la beauté et le bien-être ont bénéficié de l’actu chaude par le truchement de cette requête du soin agissant sur l’état émotionnel. Le tapping, ou tapotements thérapeutiques (EFT, emotional free- dom technique), propose de se libérer des émotions négatives et de soulager le corps. Cette promesse en a fait une top requête sur YouTube.

De leur côté, à travers des mouvements lents et conscients, les somatic workouts (+500 % de requêtes entre 2022 et 2023) proposent de renforcer la connexion corps-esprit afin de libérer en premier des émotions non acceptées. Le kobido (massage japonais du visage) a inspiré deux fois plus d’intérêt, et le sound bath (expérience méditative de guérison par le son), +20 %.

Éloge de la paresse
Ainsi le sujet de la santé mentale a-t-il fait irruption dans la sphère publique. Les recherches liées ont augmenté d’environ 150 % en cinq ans, d’après Google, encouragées à la fois par des personnalités et des campagnes gouvernementales, dont « Parler, c’est guérir » en 2023. Ce volet de sensibilisation s’est accompagné du déploiement de nouveaux contenus dits « lazy…» ou « lofi…» (lazy workout, lazy skincare routines, lazy jobs, etc.). Fini la compétition et les contraintes. Les gens renoncent à devenir la meilleure version d’eux-mêmes, ils veulent juste être eux-mêmes et surtout en paix avec eux-mêmes. On n’hésite plus à partager ses vulnérabilités sur YouTube (comme ses living alone diaries), à montrer sa vraie vie vs sa meilleure vie (BeReal), et les contenus thérapeutiques se sont multipliés. Même Nike a modéré son injonction historique Just Do It en invitant parallèlement le public à s’assumer avec Be True, ou s’amuser avec Play New.

Conséquemment, 2023 nous a rappelé les vertus du collectif : face à la dureté de la vie (y compris numérique), la résistance s’organise, souvent nourrie par des femmes. Le programme « Elles Font YouTube » les encourage d’ailleurs à s’exprimer tout en favorisant une meilleure inclusivité. Pendant ce temps, les hommes s’illustrent en mode entertainment et trustent intégralement le top 10 des vidéos les plus vues sur YouTube : Squeezie, Inoxtag, Michou, Greg Guillotin et autre Maxou assurent le show et affichent les meilleures progressions en termes de nombre de followers en 2023. Seule Cossi s’inscrit dans ce top 10. La route est longue…

L’intelligence artificielle s’invite dans le réel
Sans surprise, ChatGPT arrive number one des requêtes Google liées à l’actualité en 2023. Aux avant-postes de la révolution provoquée par l’intelligence artificielle, OpenAI défriche un univers aussi fascinant qu’inquiétant qui suscite nombre de questions, allant de « Va-t-elle me prendre mon taf ? » à « Peut-elle déclencher une guerre nucléaire ? »

Google utilise déjà des algorithmes d’apprentissage automatique pour améliorer les résultats de recherche : la traduction automatique, la reconnaissance vocale, la recommandation de contenus spécialisés et la reconnaissance d’image. Au deuxième semestre 2023, YouTube a dévoilé une liste d’outils basés sur l’IA et désormais intégrés à la plateforme (ou en test). Ils permettent la création de décors (ou arrière-plans) guidée par des mots clés (Dream Screen pour les Shorts) et facilitent la production et le partage de vidéos (You- Tube Create). Ils s’ajoutent à l’outil de doublage automatique Aloud et complètent Creator Music, qui assiste désormais les utilisateurs dans leur recherche de bande-son. De leur côté, les marques se passionnent déjà pour l’IA puisqu’elles leur facilitent la tâche dans leurs relations clients (quasi automatisées) ou la création de contenus dans le cadre de leur propre communication…

Sauver la planète
Si on sait la terreur qu’inspire le phénomène, force est de constater que la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences est moins présente que les punaises de lit, sujet très largement amplifié médiatiquement par des comptes liés au Kremlin comme l’a prouvé VIGINUM1, parmi les dix sujets les plus abordés dans les requêtes Google. Au menu de cette année 2023, en marge des rassemblements destinés à mobiliser les pouvoirs publics sur le sujet, sobriété et débrouille se sont pourtant imposées dans les modes de vie des Français et les contenus des réseaux.

La lutte contre l’obsolescence programmée a conduit le public à s’orienter vers des solutions d’achat mieux maîtrisées. Cette tendance dite Long Life Tech se traduit par des initiatives intéressantes comme l’indice de réparabilité institué en France ou le Digital Fair Repair Act, qui favorise la réparation plutôt que le remplacement des équipements électroniques dans l’État de New York. D’ailleurs, l’intérêt de recherche pour la réparation a augmenté de 30 % ces cinq dernières années. De même, pour consommer autrement, des tendances comme le No Buy Day créé à l’image du Dry January ont invité à reconsidérer la nécessité de nos achats. Logiquement, le luxe n’échappe pas au phénomène, avec le déploiement des « dupes », cette démarche qui consiste à dupliquer les codes du luxe sans avoir à en payer le prix, (parfois) rédhibitoire. Les dupes (à ne pas confondre avec les contrefaçons) de produits de luxe ont provoqué deux fois plus de recherches en l’espace d’un an.

Pour finir et pour l’anecdote, nous proposons une bonne et une mauvaise nouvelle tirées des classem*nts par sujet de Google. Un français se distingue dans le top 10 (exclusivement farci de blockbusters américains) des recherches effectuées sur les longs-métrages diffusés au cinéma : Astérix et Obélix de Guillaume Canet, juste derrière Oppenheimer, Barbie et Avatar 2, rien que ça. En revanche, une seule femme, nommons-la : Karolina Muchova, figure dans le top 10 des athlètes recherchés en 2023. Doit mieux faire.

Épique époque
Pour le SIG, les référenciels pluriels, le retour à l’essentiel, la défense du commun et l’attention au monde redéfinissent l’époque.

En février 2023, le Service d’Information du Gouvernement lançait une vaste étude prospective1 pour qualifier l’époque dans laquelle nous vivons. Il en est ressorti quatre macro-tendances sociétales structurelles qui résonnent parfaitement avec les observations faites sur Google.

Se concentrer sur l’essentiel : les Français se concentrent sur ce qui est à leur portée, proche d’eux et accorde le plus de valeur à ce qui est tangible. Ils se recentrent sur l’essentiel, dans une recherche d’ancrage et de simplicité.

Rester agile : la mobilité, plutôt que la stabilité, est la norme. Les référentiels se recomposent pour devenir davantage pluriels, tenant compte des particularismes. L’agilité, devant la profusion des voies ouvertes, s’exprime dans une quête de l’équilibre et de l’alignement, avec un souci de conciliation.

Être et faire ensemble : la société prône l’acceptation de chacun dans sa singularité. Dans une société plus diverse, il s’agit aussi de défendre un lien qui semble menacé face à la montée des disparités sociales, culturelles, territoriales et générationnelles, de créer de l’unité pour dépasser les divisions, de résorber les distances en refaisant commun, par l’échange et l’engagement.

Prendre soin : une nouvelle éthique de l’attention invite à valoriser toute chose ou être vivant, sous le prisme des vulnérabilités, dans une nouvelle relation sensible, considérant les chaînes d’interdépendance. Elle pose en corollaire la question de la durabilité et de la transmission.

1- Étude réalisée sur la base d’un corpus documentaire composé d’ouvrages de penseurs et chercheurs en sciences sociales et économiques, de rapports et d’études (qualitatives, quantitatives, social listening). Les travaux menés ont reposé sur une approche systémique, par thématiques en lien avec le quotidien des Français (famille, éducation, santé, alimenta- tion, mobilité, spiritualité, habitat et cadre de vie, etc).

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June 21, 2:47 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (28)Scoop.it!

From www.wired.com - June 19, 11:00 AM

From wildfires in Canada to flooding in India, people across the world are dealing with the realities of climate change. The world recorded its highest temperatures ever this summer and the climate models for 2100 make sobering reading.

To tackle climate change we need a data-driven approach, using technology to help decarbonize the sectors that contribute to it. The transportation sector is the largest contributor to climate change in the US and Europe. Simply put, travel is in need of a long-overdue update. The good news is that, in 2024, we will kickstart that much needed moment for green mobility.
The International Energy Agency estimates 55 percent of the reductions needed to cut all greenhouse gas emissions by 2050 are linked to everyday consumer choices, particularly driving.
Over two-thirds of consumers cite the lack of electric charging stations as the biggest barrier to buying electric vehicles (EVs). However, new legislation, such as the European Green Deal and universal EV charging standards in the US, will help to put new chargers on the road.

The infrastructure is growing, but the information is still catching up. That’s why, to empower drivers with the information they need, Google has updated its Search experience to make it easier to research the costs and incentives associated with EVs. Google Maps also shows nearby EV chargers and offers eco-friendly routing—providing directions optimized for fuel or battery efficiency. In 2024, drivers will not only be able to more easily purchase an electric vehicle, they will be able to more easily charge them. The theory is simple: When billions of people have the tools to make more informed decisions, meaningful change is possible.

The impact of individuals grows exponentially when coupled with systemic investments by government officials and business leaders. We all know the feeling of impatience when waiting for the light to turn green. It’s not just an inconvenience, it’s bad for the environment—US Department of Energy data suggests that eliminating idling vehicles is equivalent to taking 5 million cars off American roads. In partnership with local governments, Google (where I am the chief sustainability officer) recently expanded Project Green Light—which leverages AI to improve traffic light efficiency—to 12 cities around the world. Early results show there’s potential to reduce the number of vehicle stops by up to 30 percent, lowering emissions for up to 30 million car trips monthly.
Yet, we cannot focus exclusively on cars—providing sustainable public transport is also vital. Nowhere is the value clearer than in Japan, a leader in high-speed rail. One passenger traveling between Tokyo and Osaka emits 4.2 kilograms of carbon dioxide—one-twelfth the emissions of a passenger on a Tokyo-Osaka flight. That's why it's so important for people to have information on alternative, climate-friendly modes of transport at their fingertips—including comparable train routes, biking, and walking suggestions. This also illustrates the potential impact of projects like the Brightline train, designed to connect Los Angeles and Las Vegas by electric, high-speed rail.

Along with opportunities on roads and rails, in 2024 we will make progress on our skies. Aviation is responsible for 3.5 percent of global warming—35 percent of which is non-emissions related. The culprit? Contrails—the feathery white trails created by airplanes. They may look harmless, but they trap heat inside the Earth’s atmosphere. Using AI-based technology, Google partnered with American Airlines and Breakthrough Energy to reduce contrails by 54 percent—achieving the first proof point of verifiable and cost-effective contrail avoidance. Delta Airlines, Massachusetts Institute of Technology, and others are also working to tackle the issue. In 2024, clean mobility will move closer to the norm across transportation, not the exception.

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June 21, 2:34 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (31)Scoop.it!

From www.tom.travel - June 20, 9:46 AM

Volocopter a de l’avance dans son retard. L’entreprise allemande, qui veut être la première au monde à commercialiser des vols en eVTOL (aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique), nous confiait il y a quelques semaines que ses taxis volants ne transporteraient pas les athlètes lors des Jeux olympiques et paralympiques, faute d’avoir obtenu les certifications nécessaires. Néanmoins, elle espérait obtenir une autorisation courant de l’été pour réaliser ses premiers vols d’expérimentation dans le ciel de Paris. Volocopter a finalement obtenu le feu vert du ministre des Transports, Patrice Vergriete, il y a quelques jours pour mener ces expérimentations, à la veille des JO.

Démontrer le potentiel technique et commercial
Ces premiers vols de pré-certification vont permettre de démontrer le potentiel technique et commercial de Volocity, le taxi volant développé par Volocopter.Electrique et peu bruyant (67 décibels à l’atterrissage, l’équivalent du bruit d’une tondeuse), il pourra voler à une vitesse de 80 km/h. Il est équipé de 18 moteurs électriques et de 9 batteries rechargeables (de 30 kilos chacune), situées à l’arrière de l’appareil. Il peut transporter deux personnes (le pilote et un passager).

Après ces tests, Volocopter pourrait décrocher les certifications nécessaires auprès de l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (EASA) et de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) afin de voler au-dessus des zones habitées. La prochaine étape serait alors la commercialisation. Dirk Hoke, CEO de Volocopter, espère qu’elle commencera d’ici la fin de l’année. L’entreprise serait alors la première au monde à pouvoir commercialiser des vols en eVTOL.

5 vertiports en région parisienne
5 vertiports vont pouvoir accueillir des passagers en région parisienne: à Roissy, Issy-les-Moulineaux, à Saint Cyr l’École, à Pontoise et bientôt sur les berges de la gare d’Austerlitz. Ce dernier sera temporaire et sera démonté d’ici la fin de l’année.

L’entreprise SITA, qui fournit des solutions technologiques dans le domaine aéronautique, planche actuellement sur l’expérience client délivrée dans les vertiports. « Les passagers ne voudront pas attendre aussi longtemps que dans un aéroport pour monter à bord. Il va donc falloir que la vérification des bagages et de leur identité soit réalisée en moins de 5 minutes », nous explique Sergio Colella, Président de SITA Europe. Cette expérience simplifiée sera possible grâce à l’usage de la biométrie notamment.

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June 19, 5:47 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (35)Scoop.it!

From www.wired.com - June 17, 3:00 AM

Thousands of people catching trains in the United Kingdom likely had their faces scanned by Amazon software as part of widespread artificial intelligence trials, new documents reveal. The image recognition system was used to predict travelers’ age, gender, and potential emotions—with the suggestion that the data could be used in advertising systems in the future.

During the past two years, eight train stations around the UK—including large stations such as London’s Euston and Waterloo, Manchester Piccadilly, and other smaller stations—have tested AI surveillance technology with CCTV cameras with the aim of alerting staff to safety incidents and potentially reducing certain types of crime.

The extensive trials, overseen by rail infrastructure body Network Rail, have used object recognition—a type of machine learning that can identify items in videofeeds—to detect people trespassing on tracks, monitor and predict platform overcrowding, identify antisocial behavior (“running, shouting, skateboarding, smoking”), and spot potential bike thieves. Separate trials have used wireless sensors to detect slippery floors, full bins, and drains that may overflow.

The scope of the AI trials, elements of which have previously been reported, was revealed in a cache of documents obtained in response to a freedom of information request by civil liberties group Big Brother Watch. “The rollout and normalization of AI surveillance in these public spaces, without much consultation and conversation, is quite a concerning step,” says Jake Hurfurt, the head of research and investigations at the group.

The AI trials used a combination of “smart” CCTV cameras that can detect objects or movements from images they capture and older cameras that have their videofeeds connected to cloud-based analysis. Between five and seven cameras or sensors were included at each station, note the documents, which are dated from April 2023. One spreadsheet lists 50 possible AI use cases, although not all of these appear to have been used in the tests. One station, London Euston, was due to trial a “suicide risk” detection system, but the documents say the camera failed and staff did not see need to replace it due to the station being a “terminus” station.

Hurfurt says the most “concerning” element of the trials focused on “passenger demographics.” According to the documents, this setup could use images from the cameras to produce a “statistical analysis of age range and male/female demographics,” and is also able to “analyze for emotion” such as “happy, sad, and angry.”

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June 19, 5:30 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (39)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 17, 1:30 AM

L'intelligence artificielle ne date pas d'hier. Les entreprises de la tech l'ont depuis bien longtemps incorporé à leurs outils internes ou leurs produits. C'est le cas de Gojob. Fondée en2015, cette start-up développe depuis plusieurs années une plateforme d'IA qui met en relation les candidats intérimaires et les entreprises.

« Pour nous, il y a clairement un avant et un après IA générative », lâche Pascal Lorne, PDG de la jeune société, qui dévoile aux « Echos » son nouvel assistant IA. Baptisé « Gojob Aglaé », il effectue l'équivalent du travail de… 200 recruteurs, soit 130 agences d'intérim traditionnelles, selon le dirigeant.
Concrètement, cette IA permet aux recruteurs de préqualifier des candidats (disponibilité, compétences…), ce qui leur évite d'effectuer des recherches manuelles et de passer des dizaines d'appels. « Elle trouve le bon candidat et le recruteur n'a plus qu'à passer 30 minutes avec lui au téléphone », explique Pascal Lorne. Surtout, cet assistant fonctionne 24 h/24 et 7 j/7, alors que les agences d'intérim traditionnelles dépendent d'horaires classiques.

OpenAI et Mistral AI derrière
Pour créer Gojob Aglaé, la start-up a bâti deuxbriques technologiques: un algorithme propriétaire qui fait du «scoring» (analyse d'indicateurs) et un système conversationnel qui échange avec le candidat. Ce dernier est alimenté par les grands modèles de langage (LLM) d'OpenAI et de MistralAI.
« Nous avons dû 'finetuner' [spécialiser un modèle d'IA pré-entraîné, NDLR] pendant un an et enlever toutes les hallucinations », explique Pascal Lorne, qui ajoute avoir déposé deux brevets, un en France et un autre aux Etats-Unis.

Le choix d'OpenAI a été naturel car «c'était le premier», observe le dirigeant. Celui de Mistral a notamment relevé de la souveraineté. «Il est impératif que chaque pays utilise un LLM souverain, sinon chaque pays va perdre son âme», estime le patron.

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June 19, 5:27 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (43)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 8, 3:10 AM

Bras tendus portant la bannière étoilée, t-shirt «Jenner ETH», foule en liesse, médaille olympique au cou en référence à son passé… Sur cette image générée par une IA postée sur le réseau social X mercredi, Caitlyn Jenner assure la promotion du «jenner», son nouveau memecoin. C'est une cryptomonnaie parodique créée de toutes pièces pour «enrichir tout le monde». A commencer par elle. Et le candidat à la présidentielle Donald Trump: les frais prélevés soutiendront sa campagne.

Si la star américaine, qui promet aussi de « rendre sa grandeur aux memecoins », affiche aussi clairement que son jeton est inscrit sur la blockchain Ethereum (ETH), c'est parce qu'elle a découvert une semaine plus tôt que sa précédente initiative en la matière (sur la blockchain Solana cette fois) était une arnaque. Des observateurs ont remarqué que l'équipe de Jenner avait confié la création de sa crypto à un certain Sahil Arora, un hacker indien coutumier du fait. Celui-ci - banni de X depuis, mais qui a annoncé qu'il sévirait encore - serait à l'origine des memecoins d'autres personnalités, telles que le modèle Ivana Knöll, ou encore les rappeurs Rich The Kid, Soulja Boy et Iggy Azalea.

Les memecoins pour remplacer les NFT?
Le phénomène des jetons parodiques est un pur croisem*nt des cultures internet (et notamment le forum Reddit) et crypto. Il vise à créer des jetons à l'effigie de figures qui font le buzz. Le premier est le dogecoin , une image de shiba inu présentée comme une blague en2013 et qui pèse 23,6milliards de dollars aujourd'hui. Des milliers d'autres ont suivi et le dernier qui a vraiment percé est le pepecoin, à l'image de la grenouille Pepe the frog (6,1milliards de dollars).
Si on peut monétiser une image de chien, pourquoi pas une star ? Plusieurs d'entre elles avaient sauté le pas dès 2021 mais avec des NFT (Paris Hilton, Bella Hadid, Eminem, Snoop Dogg, Kate Moss…). Mais les « jetons non fongibles » ont vécu. Alors que les memecoins restent porteurs. En seulement quatre jours, rapporte le site CryptoPotato, Caitlyn Jenner a empoché 405.000 dollars.

Quand un «VC» s'en mêle...
Malgré son piratage, Iggy Azalea a (comme Caitlyn Jenner) décidé de relancer sa crypto, le mother, dont le cours a gagné 2.000% en une semaine pour une capitalisation de 160millions de dollars. Malgré un rapport de Bubblemaps selon lequel 20% de l'offre de lancement est allée à des initiés, la crypto a connu un bon démarrage, et a même piqué la curiosité de Chris Burniske, associé chez Placeholder VC. Selon Bybit, les avoirs institutionnels en memecoins ont bondi de 226% de février à avril, à 293,7millions de dollars... même si la moitié a été revendue «de façon agressive» dans la foulée.
« Si le mother réussit à créer de la valeur à long terme, il deviendra la mère des expérimentations [des memecoins] de célébrités », a-t-il écrit sur X. Une sortie qui a fait réagir le cofondateur d'Ethereum lui-même, Vitalik Buterin, se disant « assez mécontent de ces expérimentations », et dénonçant « la financiarisation comme une fin en soi », sans objectif comme « la santé ou l'art ».

… Vitalik Buterin s'énerve
Attaché à une certaine éthique, le Russe avait déjà vu sa création lui échapper avec la bulle spéculative des NFT, dont une grande partie avait été créée sur Ethereum. Cette fois encore, il semble ne rien pouvoir faire, d'autant que beaucoup de memecoins se créent de la blockchain Solana. Selon The Block, un demi-million de memecoins ont été créées dessus le mois dernier, ainsi que 144.000 sur Base (la blockchain de Coinbase) , ou encore 40.000 sur BNB Chain (Binance).
Pour ne rien arranger, ce « cycle parodique » est attisé par Donald Trump lui-même, qui a annoncé accepter les dons en cryptos pour financer sa campagne. Selon Arkham Intelligence, le portefeuille du candidat républicain a dépassé 28 millions de dollars en cryptos, porté (à hauteur de 12,7 millions de dollars) par un nouveau memecoin à son image créé par des fans, le « Trump Frog ».

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June 19, 5:26 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (47)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 12, 4:36 AM

Qu'on la lie aux cryptomonnaies ou à de multiples autres applications sécurisantes, la blockchain se révèle un terrain de jeu fascinant pour les maths. L'omniprésence des mathématiques dans la blockchain reste un pilier méconnu de notre avenir numérique. La technologie blockchain, souvent décrite comme un registre décentralisé et inviolable, repose sur un réseau de noeuds qui partagent, vérifient et valident les informations.

Mais sa magie réside dans des mathématiques avancées qui assurent son fonctionnement. Du chiffrement (« encryption ») à la théorie des nombres, en passant par les algorithmes de consensus, les mathématiques sont le ciment invisible de cette technologie révolutionnaire.

Algorithme spécifique
L'un des fondements mathématiques les plus discutés derrière la blockchain est le mécanisme de preuve de travail, ou «proof of work» (PoW). Dans ce système, les mineurs - participants du réseau - tentent de satisfaire une inégalité par un processus calculatoire et itératif d'essais et erreurs (ce qui coûte de l'électricité), afin d'ajouter de nouveaux blocs à la chaîne. Ces calculs nécessitent des compétences avancées en théorie computationnelle.

Pour faire simple, les mineurs doivent trouver une valeur qui, lorsqu'elle est insérée dans un algorithme spécifique (appelé «hashing»), produit une sortie qui répond à des critères de difficulté définis. En outre, si cette valeur (ou «hash») est plus petite qu'une grandeur imposée par le mode opératoire (la «target»), le mineur est récompensé. La «target» témoigne du degré de difficulté à satisfaire l'inégalité en question. De plus, lorsque le réseau grandit, l'ensemble des calculs demandent plus puissance puisque tous les mineurs sont en compétition.
Cet effort n'est pas qu'une simple gymnastique académique. Il s'agit de sécuriser le réseau contre les attaques et de garantir l'intégrité des transactions. Ainsi, la cryptologie, une sous-discipline des mathématiques, joue un rôle crucial. Des concepts tels que les fonctions de hachage cryptographiques et les signatures numériques garantissent que chaque transaction est authentique et infalsifiable.

Courbes elliptiques
Mais parmi les divers outillages mathématiques utilisés dans la blockchain, les courbes elliptiques occupent une place de choix. Utilisées dans les algorithmes de cryptographie asymétrique tels que l'ECDSA (Elliptic Curve Digital Signature Algorithm), les courbes elliptiques permettent de générer des clés cryptographiques ultra-sécurisées tout en étant plus efficientes en termes de calcul que les méthodes traditionnelles.
Le principe repose sur des propriétés algébriques spécifiques des courbes elliptiques pour sécuriser les communications et les transactions. Par exemple, dans de nombreuses cryptomonnaies , chaque utilisateur possède une clé privée, générée à partir d'une courbe elliptique, qui permet de signer les transactions. La génération de clés repose sur le fait que l'on peut munir une courbe elliptique donnée d'une loi d'addition, le tout formant un groupe abstrait.
Ce processus mathématique garantit que les seules personnes autorisées puissent effectuer des transactions, tout en rendant extrêmement difficile pour un attaquant de découvrir la clé privée correspondante. De plus, avec l'avènement des méthodes quantiques, les paramètres de sécurité des blockchains pourront être encore renforcés, rendant les systèmes cryptographiques actuels encore plus robustes face aux menaces futures.

Résister à la fraude
Les enjeux sont bien tangibles : sans ces fondements mathématiques, la blockchain perdrait tout son sens et sa sécurité. Elle ne pourrait assurer la consistance nécessaire à son fonctionnement. Les mathématiques impliquent non seulement l'intégrité et la vérifiabilité des transactions, mais elles rendent également le système résilient et capable de résister aux éventuelles tentatives de fraude (notamment les attaques 51 %).

En conclusion, les mathématiques forment l'essence même de la blockchain, la rendant à la fois possible, fiable, et de plus en plus stable au cours de sa construction. Il est donc indispensable, pour ceux qui souhaitent se lancer dans le monde des cryptomonnaies, de maîtriser au minimum les bases mathématiques sous-jacentes. Après tout, n'oublions pas qu'investir dans ces technologies sans une bonne compréhension reviendrait à naviguer une mer déchaînée sans carte ni boussole. Alors, avant de vous aventurer dans ces eaux digitales, pensez à réviser vos formules!

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June 19, 6:05 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (51)Scoop.it!

From www.marketingweek.com - June 18, 9:15 AM

Procter & Gamble’s chief brand officer Marc Pritchard has warned marketers not to rely on AI and other emerging technologies for their ideas, but instead to use the power of humanity to unleash the creative potential of everyday brands.

“Even with all the technology available to us, the answer won’t be found in the data or the algorithms,” Pritchard told his audience today at the Cannes Lions Festival of Creativity (18 June). “The answer is in the idea, which comes from the heart and soul.”

In a keynote titled ‘Finding Creativity in the Everyday’, he talked of the “exponential potential” for creative opportunities generated by daily-use household and personal care products, but argued that only the human brain can generate ideas that provoke “that physiological reaction when something really touches you”.
The “magic of a creative brand idea” only comes when “both sides of the brain work together to combine logic and feeling,” Pritchard argued. “Your spine tingles. Some call it the chills or goosebumps.” Such a response cannot be felt by AI, he said. “AI doesn’t get the tingles – humanity matters.”
In reference to the ensuing debate on the future role of AI in marketing, Pritchard acknowledged that “we’re at yet another inflection point in the creative industry with the next leap of technology power available at our fingertips”. But sustained growth was “only possible”, he said, “when we bring the humanity we all have inside of us, every single day, to unlock the power of ideas”.

P&G directs marketing spend towards ‘expandable categories’ in pursuit of volume growth

The P&G brand chief took the opportunity to set out the creative power of household brands, which he admitted are “not the first products that come to mind when it comes to creativity”. Citing recent campaigns for Lenor and Gillette, he calculated that such products offer billions of “everyday moments” which are “rich with creative potential”.
Quality products have endless opportunities to “dramatise problems” caused daily by under-performing products, from leaky diapers to failing detergents, he pointed out. “Think about it – billions of people with billions of moments multiplied by seemingly endless opportunities for solving problems with the best performing daily use products,” he said.

“That equals exponential possibilities for finding creativity in the everyday and enormous potential for delighting people through innovation and creativity that drives growth and value for brands and markets.”

To realise those opportunities, marketers must follow a three-point plan, he said. First, they should venture out into communities and witness the power of everyday product moments first-hand. “It’s visiting people in their homes and where they shop, to observe actual behaviour in how they experience our products,” he said. “It requires human interaction to get the true essence of a moment.”
Even with all the technology available to us, the answer won’t be found in the data or the algorithms. The answer is in the idea, which comes from the heart and soul.

Second, marketers must take such experiences and use them to identify their brand’s unique ability for problem-solving. “It’s important to define how the brand provides a tangible and noticeably superior performance benefit.” Finally, they must use their brains to form a magical creative brand idea, such as Lenor’s ‘Let the sunshine in’ or Gillette’s ‘The best a man can get’.

Pritchard detailed a series of P&G brand campaigns that have used everyday activities to have cultural impact in international markets. Soap brand Safeguard used the annual family-based holiday of Chinese New Year to engage consumers in the ritual of “wash hands and have dinner”. Ariel helped to shift the work balance in Indian households by encouraging more men to do laundry duties with a socially-minded campaign called ‘Share the Load’.

Speaking in France ahead of the start of the Paris Olympics and Paralympics next month (July), in which P&G is a worldwide partner, Pritchard referenced the Olympics-inspired brand marketing that P&G is doing with more than 30 brands, focused on the “daily little wins” for users of its products, including a Pampers campaign on empowering “little champions”.

P&G’s Marc Pritchard: Marketers must ‘reset’ the creative bar for market growth
P&G Studios, the company’s brand film arm, is making a documentary, Rising Phoenix: A New Revolution, which aims to amplify the debate on disability equality.
P&G is also partnering with Kevin Hart’s production company Hartbeat to make The Other Games, a show that will stream for 17 days during the games on NBC/Peaco*ck. The content will feature “stupendous and somewhat ridiculous feats of athletic prowess with our brands that you too can try at home”, said Pritchard.

The discus event becomes the “Dirty Dishcus”, a washing-up competition linked to P&G cleaning brands Cascade and Dawn, while curling is transformed into the mop-based “Swirling with Swiffer PowerMop”.
All this brand work, Pritchard said, is being produced by human creativity “to make everyday moments matter more”.

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June 27, 10:37 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (55)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 24, 9:00 AM

La liberté est un principe essentiel de l'Union européenne (UE). Chaque habitant de l'UE est libre de vivre, de travailler, d'étudier ou de mener des activités commerciales dans l'Etat membre de son choix. Et l'euro joue un rôle essentiel à cet égard. Il peut être utilisé partout dans la zone euro pour acheter des biens ou des services.

La Banque centrale européenne (BCE) contribue à la préservation de ces libertés à travers la mise à disposition des billets en euros. La plupart des Européens souhaitent pouvoir continuer à payer en espèces car ils les considèrent comme essentielles à leur liberté: les espèces sont en effet facilement accessibles par tous, acceptées partout dans la zone euro et respectueuses de la vie privée.Mais, face à la numérisation croissante de l'économie, l'absence de solution équivalente pour effectuer des paiements en ligne entrave notre liberté.

Il existe dans certains pays européens des moyens de paiement numériques locaux permettant de payer en magasin - comme des cartes bancaires ou des portefeuilles numériques -, mais de telles solutions nationales font défaut dans la plupart des pays de la zone euro. Et, lorsqu'elles existent, ces options ne fonctionnent généralement pas pour les achats en ligne, ni pour partager des additions entre amis ou lorsque l'on se déplace au sein de la zone euro. Nous sommes donc contraints de recourir à des cartes ou des solutions de paiement non européennes, qui ne sont d'ailleurs pas non plus systématiquement acceptées, et devons utiliser des méthodes de paiement multiples.

Euro numérique
Pour remédier à ces carences, la BCE travaille à la création d'un euro numérique. Nous restons pleinement convaincus de l'importance des espèces mais entendons faire bénéficier le monde numérique de leurs atouts. Avec un euro numérique, les consommateurs disposeraient d'une nouvelle option de paiement complémentaire aux espèces, à laquelle ils seraient libres de recourir ou non.
Un euro numérique associerait les avantages pratiques des paiements numériques et les fonctionnalités comparables à celles des espèces. A l'instar des billets, il donnerait aux Européens la liberté d'utiliser un moyen de paiement unique accepté dans l'ensemble de la zone euro pour effectuer des paiements numériques dans les magasins, sur les sites Internet de vente en ligne ou entre particuliers. Il pourrait également être utilisé hors ligne, car des transactions seraient possibles même en cas de faible couverture du réseau ou de coupure de courant.

Réduction des coûts
Avec un euro numérique, les entreprises européennes pourraient également proposer des solutions de paiement numérique utilisables partout dans la zone euro. La concurrence accrue qui en résulterait sur un marché actuellement dominé par une poignée d'acteurs non européens réduirait les coûts pour les commerçants et les consommateurs. L'autonomie stratégique et la solidité de l'économie européenne en seraient également renforcées. Dans un monde toujours plus divisé et exposé à la domination des grandes entreprises technologiques, nous avons la responsabilité de proposer aux Européens des solutions de paiement abordables et sûres.
Un euro numérique garantirait une meilleure protection de la vie privée que la plupart des solutions commerciales existantes. Pour les paiements hors ligne, seuls le payeur et le bénéficiaire auraient accès aux détails des transactions. S'agissant des paiements en ligne, nous ferions appel aux technologies les plus modernes en matière de respect de la vie privée. Toutes les données seraient anonymisées et resteraient dans l'UE, qui garantit le plus haut niveau de protection de la vie privée au monde. Enfin, le respect des règles de protection des données serait surveillé par des autorités spécialisées indépendantes.

Moyen accessible à tous
Un euro numérique, dont l'utilisation de base serait gratuite, ne laisserait personne de côté, en particulier les personnes ayant des compétences numériques ou financières limitées ou appartenant à des groupes vulnérables. Une application offrirait un moyen de paiement accessible à tous. Plus qu'une simple option de paiement, un euro numérique rapprocherait les Européens dans un environnement plus numérisé et plus instable. Il faciliterait notre vie quotidienne tout en préservant notre liberté de choix.
Il y a un an, la Commission européenne a proposé le « paquet monnaie unique » afin de protéger les paiements en espèces à travers la zone euro tout en offrant un cadre réglementaire pour l'émission éventuelle d'un euro numérique. Le lancement de l'euro numérique ne sera envisagé qu'une fois ce cadre réglementaire adopté par les législateurs européens. Nous nous félicitons du débat démocratique en cours et poursuivrons nos échanges avec l'ensemble des parties concernées.

Dans un monde en pleine mutation et face à la multiplication des risques géopolitiques, nous devons aller de l'avant. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que l'euro - notre monnaie - soit adapté à l'ère numérique tout en protégeant les libertés chères aux Européens.

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June 27, 10:35 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (59)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 20, 9:55 AM

Danone passe un nouveau cap. Après deux ans de remise à plat, le groupe a présenté ce jeudi aux investisseurs, à Amsterdam, la seconde étape de son plan stratégique «Renew» pour la période 2025-2028. «Le Danone de demain sera différent de celui d'hier, a commenté Antoine deSaint-Affrique, son directeur général. Nous ne voulons pas seulement revenir dans le jeu, mais jouer un rôle majeur dans le futur».

C'est lui, avec une équipe aux commandes profondément renouvelée depuis son arrivée en septembre 2021 qui a mené la mutation du géant des produits laitiers. Sa mission était alors de relancer un groupe en panne de croissance, ce qui avait conduit à l'éviction de son prédécesseur, Emmanuel Faber.

Un moment de bascule
Nouvelle étape, nouvelles priorités. Les consommateurs restent la cible de Danone, et s'y ajoutent les patients médicaux. Leur point commun, la volonté du groupe de leur apporter «la santé par l'alimentation», sa mission depuis sa création. «L'industrie alimentaire est à un moment de bascule. Le lien avec la santé concerne les produits de tous les jours, un yaourt, une eau minérale, mais aussi des produits de nutrition médicale», poursuit le dirigeant.

Ces aliments enrichis sont destinés aux personnes âgées et aux malades du cancer pour éviter la dénutrition. Sur ce marché depuis 2007, l'entreprise avait envisagé il y a dix ans de vendre cette activité. Elle est aujourd'hui au coeur de la relance.
Elle pèse près de 3 milliards de chiffre d'affaires sur un total de 27,6 milliards d'euros en 2023. Mais avec un fort potentiel au regard du vieillissem*nt de la population.

Pour faire le pont avec son activité grand public, Danone mise sur la science et ses laboratoires de R&D. «Cette relationest dans nos gènes, assure Antoine deSaint-Affrique. Quand Danone a lancé son premier yaourt en1919, c'était pour régler un problème de santé. En1964, Evian était vendu en pharmacie».

Microbiote et protéines
Son idée: mettre en avant les connaissances de l'entreprise surle microbiote et les protéines dans son offre en supermarché comme dans les pharmacies. A l'image de son yaourt hyperprotéiné Hipro, destiné aux sportifs. Lancé en2019, avec une recette enrichie pour les JO, il utilise la même technologie que celle des produits de nutrition médicale.

Cette déclinaison pourrait être élargie à d'autres produits de tous les jours, yaourts ou boissons. Niche de marché, les produits laitiers protéinés ont vu leurs ventes bondir de 400millions depuis2021, à près d'un milliard d'euros. Le fabricant devra toutefois veiller aux allégations. En2010, il avait été rappelé à l'ordre par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour une « insuffisance de causalité des effets prônés » au travers des allégations santé.

Des acquisitions en vue
Autre piste: l'expansion géographique. Très présent en Chine, Danone veut se renforcer sur le marché américain et s'implanter en Inde. Pour accélérer ce déploiement, le géant de l'agroalimentaire prévoit de s'appuyer sur des marques mondiales. Hipro a ainsi été lancé au Japon, au Brésil ou en Australie, avec la même identité visuelle, alors que, jusqu'ici, une même offre pouvait être déclinée avec des marques différentes dans chaque pays.
Avec les économies réalisées, le groupe va renforcer les investissem*nts. « Ils vont continuer de progresser », a assuré Juergen Esser, le directeur financier, qui promet aussi un redémarrage des acquisitions, « même si l'optimisation du portefeuille va se poursuivre ». La rotation du portefeuille a atteint 9 %, avec la cession de Michel et Augustin en France ou des produits laitiers bio Horizon Organic Outre-Atlantique.
Au terme de deux ans de transformation « radicale », Danone va mieux. Mais il a encore du travail, comme compléter son offre en matière végétale, et augmenter sa présence dans les pays émergents. « Nous avons affiché 9 trimestres de hausse continue du chiffre d'affaires, poursuit Juergen Esser. Une croissance compétitive : notre pôle laitier s'est redressé en Europe, après dix ans de recul. »

1919 : Danone offre la santé au bout de la cuillère

Premier pilier du groupe, avec Actimel ou Activia, ce pôle pèse plus de la moitié du chiffre d'affaires. L'entreprise a été la première à renouer avec une hausse des volumes, fin2023, dans un contexte d'inflation. Un redémarrage confirmé sur le premier trimestre 2024 , doublé d'une amélioration de sa rentabilité.

Sur ces bases, l'industriel se dit prêt à «ouvrir un nouveau chapitre». Il prévoit une hausse de son chiffre d'affaires de 3% à 5% entre2025 et2028, en comparable. Et une croissance de son résultat opérationnel courant sur la période, plus rapide. Son ambition est d'atteindre un flux de trésorerie disponible de trois milliards d'euros.

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June 27, 10:34 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (63)Scoop.it!

From www.lechotouristique.com - June 21, 7:05 AM

Sur le tourisme et l’achat responsable, les études foisonnent. Selon un sondage publié par Booking.com, 77% des Français assurent vouloir voyager de manière plus durable au cours des 12 prochains mois. Mais, tous produits confondus, 77% des Français avaient déclaré en décembre 2023 privilégier le respect de leur budget aux achats responsables.
Dans les critères de choix, le facteur prix peut renverser la table, notamment dans le voyage. Toutefois, les professionnels du voyage ne baissent pas pour autant les bras. Bien au contraire, quitte aussi à donner des arguments nouveaux ou inattendus.

Proposer le train à destination
Si le train a la réputation d’être cher en France et en Europe, il l’est parfois moins dans des pays lointains, indique ainsi Agnès Decramer, cofondatrice de la plateforme technologique d’activités touristiques Koob. «Aujourd’hui, presque tous les réceptifs avec lesquels je travaille proposent du train, souligne Agnès Decramer. Ce n’était pas le cas il y a 10 ans.»
L’avion était presque exclusivement proposé à destination, pour les vols intérieurs. « Or le train est souvent moins cher ou à des prix équivalents dans ces destinations. » Une façon de rendre le voyage sexy, en termes de prix comme d’expérience « slow travel ». « C’est une alternative très concrète qui permet d’avoir un impact, poursuit la cofondatrice de Koob. La diversification des hébergements pour aller vers du séjour chez l’habitant a aussi un impact vertueux sur un séjour. »
Antoine Richard, le président d’Agir pour un tourisme responsable (ATR), l’assure : « Il faut rendre sexy le tourisme responsable, et non moralisateur comme auparavant. Partir en voyage reste avant tout une belle expérience ».

Finie la saison des pluies, vive la «saison verte»
«Le tourisme responsable ne se limite pas au carbone, ajoute-t-il. Je suis très attaché au tourisme social avec Double Sens (dont il est cofondateur, Ndlr). Soyons fier en tant qu’opérateur de voyage de reprouver l’utilité de nos séjours, de prouver qu’on crée de la richesse et des emplois à destination. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’accepter la présidence d’ATR.»

Guillaume Linton, le PDG du voyagiste Asia, abonde :«Parlons en termes de bénéfices voyageurs».

Le voyagiste Asia parle désormais autrement de la saison des pluies. Une saison «verte», pendant laquelle les voyageurs ne souffriront pas du surtourisme. Une saison pendant laquelle «la nature est beaucoup plus luxuriante avec des pluies courtes en fin de journée par exemple».

Du rôle prescripteur des distributeurs
Créé en 2004 sous l’impulsion de voyagistes du tourisme d’aventure, ATR fête ses 20 ans, et s’ouvre depuis quelques années à tous les professionnels du voyage : voyagistes traditionnels, réceptifs, distributeurs, offices de tourisme, plateformes… L’adhésion de Kappa/NG, Asia, Koob, Voyages d’Exception et Interface Tourism témoigne de cette diversification.

«La responsabilité d’un distributeur, c’est aujourd’hui de proposer au grand public une alternative plus responsable au produit classique», estime aussi Antoine Richard.

Les réseaux d’agences de voyages comptent parmi les prescripteurs naturels. Dans cet esprit, le Cediv et Leclerc Voyages ont récemment rejoint l’association qui compte 80 membres dont 15 marques labellisées.

Un voyage lointain «exceptionnel»
A l’horizon 2030, ATR compte fédérer 200 membres, indique son directeur Julien Buot.

Pour lui, face au réchauffement climatique, le voyage de proximité ne peut constituer la seule réponse. A ceux qui critiquent l’avion et son empreinte carbone, Julien Buot répond : «Le voyage au bout du monde doit être redevenir exceptionnel – rare et qualitatif -, et organisé par entreprises engagées.»

Pour embarquer la «famille» du voyage dans la dynamique, ATR donne rendez-vous à ses adhérents et partenaires à son séminaire à l’UCPA de Chamonix, du 23 au 25 septembre. L’occasion de revenir sur les chantiers des différentes commissions : carbone, destinations, préservation, inclusivité.

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June 26, 4:33 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (67)Scoop.it!

From www.tom.travel - June 25, 8:50 AM

Fin 2023, Accor a initié le déploiement d’une nouvelle infrastructure de paiement avec l’entreprise américaine basée en Irlande Stripe. L’objectif du groupe est de proposer une plateforme de commerce en ligne qui offre la réservation au-delà des chambres d’hôtels, incluant des services de spa, des restaurants et des activités. Cette refonte concerne le prépaiement, soit les réservations effectuées avant le séjour, sur les canaux digitaux tels que l’application mobile ALL et les sites de marques comme Sofitel ou Ibis. 3 000 hôtels ont déjà été équipés de la nouvelle solution, principalement en Europe. Le déploiement continuera progressivement partout dans le monde.

Une meilleure performance de paiement et plus d’agilité
Pour Jean-Noël Lau Keng Lun, SVP Product Management rattaché à la Chief Digital Officer d’Accor, le groupe a opéré ce changement avec Stripe pour deux raisons. La première est d’améliorer la performance du paiement. Auparavant, sur 100 personnes qui essayaient de payer une chambre d’hôtel avant son séjour, 17 faisaient face à un échec de paiement pour diverses raisons. Désormais, ce taux d’échec est descendu à 6%. «Notre système de paiement est aussi performant que les sites de e-commerce mondiaux», se félicite Jean-Noël Lau Keng Lun.
La deuxième raison est de gagner en agilité. Auparavant, pour proposer une nouveau moyen de paiement, il fallait se déplacer physiquement dans chacun des établissem*nts. Désormais, tout se fait de manière centralisée et à distance. De plus, lorsqu’un client effectue une réservation pour un produit additionnel, comme une activité ou une visite au spa, les fonds sont directement reversés aux prestataires.

Proposer une expérience au-delà de la chambre d’hôtel
Ce nouveau système de paiement s’inscrit dans la stratégie d’Accor de proposer plus qu’une nuit dans un hôtel. Pas question de devenir une marketplace pour autant. «Nous vendons des hôtels Accor avec des expériences, l’un ne va pas sans l’autre», précise Jean-Noël Lau Keng Lun. Désormais, les clients pourront ainsi réserver une chambre d’hôtel et une place de concert pour Taylor Swift ou une entrée dans un musée.

«Accor est le seul groupe hôtelier à proposer cela à cette échelle, cela nous donne un avantage compétitif certain. Nous avons l’assurance d’amener du chiffre d’affaires supplémentaire à nos établissem*nts» continue-t-il.

Accor travaille désormais à ce que la carte bancaire des clients reste enregistrée sur les canaux digitaux pour ceux qui le souhaitent, notamment dans l’application mobile du groupe. Cela permettrait de proposer plus de confort d’utilisation et donc de fidéliser les clients.

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June 26, 4:30 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (71)Scoop.it!

From www.lepoint.fr - June 20, 2:00 PM

Formation, régulation et intelligence artificielle (IA) sont au cœur des missions de l'Alliance Smart Africa qui s'est donné pour objectif de faire avancer l'Afrique dans l'ère du digital. En marge du Gitex Africa, devenu en à peine deux éditions, le rendez-vous incontournablede la tech en Afrique, Lacina Koné,directeur général de Smart Africa, rappelle que si cet événement commercial reste orienté vers le secteur privé, l'écosystème étatique – avec les agences de régulation, de sécurité – se doit d'être présent. L'Alliance, créée il y a 11ans au Rwanda, rassemble des chefs d'État africains,41pays à ce jour, mais également des organisations internationales et de grands acteurs du secteur du numérique. Il décrypte pour Le Point Afrique les enjeux du numérique et les défis actuels.

Le Point Afrique:Quelles sont les perspectives de l'IA pour l'Afrique?

Lacina Koné: Il faut d'abord se demander ce que l'IA a fait. C'est comparable à ce qui s'est passé avec l'impact de l'automatisation dans les usines, pour les ouvriers. C'est le même impact qu'aura l'IA sur les cadres. Aujourd'hui, je n'ai pas besoin d'une assistante, techniquement parlant. Pourtant, elle a été bien formée, elle a sa licence…
Cependant, l'opportunité est énorme pour l'Afrique pour une raison : cela va aider à réduire le fossé numérique entre ceux qui parlent le français, l'anglais, le portugais, et qui utilisent la technologie et ceux qui ne parlent pas d'autres langues que leur langue native, comme le swahili par exemple. L'IA permet à une personne qui vit dans les zones rurales de communiquer avec la technologie pour exécuter la même chose.

L'IA permet à chacun d'avoir un apprentissage personnalisé. Avec l'IA, que je parle en arable ou en swahili, mon téléphone va me répondre. L'IA permet de personnaliser l'apprentissage. Cela n'est pas possible aujourd'hui. La formation, même en ligne, même individuelle, n'est pas personnalisée: c'est le même module qui est dispensé. Cet outil va aussi nous faire gagner du temps et contribuer à renforcer l'aspect inclusif de la digitalisation du continent africain, car tout le monde pourra se l'approprier dans sa propre langue. Cet exemple, c'est juste un cas d'usage. Des milliers d'usages sont possibles: dans la santé, l'agriculture, les transports.
L'IA repose sur l'usage des big data, des données. Sans données, pas d'IA et plus on fournit des données à l'IA, plus les résultats sont précis. La digitalisation est primordiale pour l'IA. La digitalisation permet de créer des données et d'aller vers l'économie des savoirs. À l'échelle des gouvernements, l'IA sera utilisée. C'est une disruption. C'est l'efficacité au sein des gouvernements, au sein du secteur privé.

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June 25, 4:14 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (75)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 25, 1:15 AM

La France est partie avec un temps de retard par rapport à l'Italie ou à l'Espagne sur l'ouverture des grandes lignes ferroviaires à la concurrence, mais le signal du départ est bel et bien donné.

Après l'arrivée des opérateurs historiques, l'italien Trenitalia en 2021 et l'espagnol Renfe en 2023, sur quelques axes rentables, de nouveaux venus domestiques se préparent activement à concurrencer les TGV de la SNCF. Proxima, Le Train ou Kevin Speed (sous la marque « Ilisto ») veulent se lancer avec des arrivées programmées entre 2026 et 2028.
« Si l'ensemble des différents projets annoncés parviennent à se lancer, le marché français deviendra le plus concurrentiel d'Europe sur la grande vitesse », selon une étude du cabinet E-Cube Strategy Consultants. A condition que le prochain gouvernement joue le jeu, n'entrave pas le mouvement dicté par des textes européens. Et trouve les improbables ressources budgétaires pour concrétiser le plan de 100 milliards pour moderniser le système ferroviaire, annoncé en son temps par l'ex-Première ministre Elisabeth Borne.

Billets moins chers pour les clients
Au vu des cas de l'Italie et de l'Espagne, «le retour d'expérience est positif pour les passagers», selon Etienne Jan, associate partner du cabinet. Par un choc d'offre, «l'ouverture à la concurrence a généré une augmentation de la fréquence de 30 à 60% et du trafic de 50 à 75% en Espagne et en Italie sur les lignes ouvertes».

Quant au prix des billets, les clients sont largement gagnants, l'arrivée de nouveaux entrants ayant généré, après une première vague de promotions destinées à acheter des parts de marché, «une réduction des prix moyens de 10 à 20% pour l'usager», selon l'étude.
Ainsi en Espagne, la double arrivée de la SNCF, avec Ouigo Espana, et de Trenitalia avec Iryo a contraint la Renfe à lancer à son tour ses trains low cost Avlo. Aussitôt, le trafic a augmenté de 50 % sur les liaisons principales entre 2019 et 2023, avec des clients auparavant habitués à prendre leur voiture. Et le choc d'offre a entraîné « une baisse des prix de plus de 20 % sur les lignes Madrid-Barcelone et Madrid-Valence ».

Même constat avec le précédent italien. Un marché domestique transalpin que la SNCF s'apprête à conquérir à son tour, à partir de2026, avec un produit low cost dérivé du produit Ouigo et ses 15 nouveaux TGV à deux étages et densifiés, selon le projet «Allegro» déjà dévoilé en interne. Une concurrence «par le bas» à l'égard des deux opérateurs actuels, Trenitalia et Italo (NTV), qui exploitent respectivement 59% et 41% des fréquences vendues sur la voie royale Rome-Milan.

Péages plus élevés en France
Le marché français fera-t-il autant la part belle aux nouveaux entrants que ses deux voisins d'Europe du Sud? De nombreuses barrières à l'entrée subsistent dans l'Hexagone, observe Etienne Jan. «Des barrières industrielles pour avoir accès aux trains, les accès aux sillons sur les voies si beaucoup d'acteurs en demandent, des difficultés à trouver de la place dans les gares, et les tarifs des péages ferroviaires», énumère-t-il. Comme l'infrastructure est moins subventionnée qu'ailleurs en Europe, «le péage moyen sur le réseau français à grande vitesse était en2019 de 16euros par train-km, contre 5euros en Italie ou 7euros en Espagne», rappelle le consultant. Un frein matériel à la baisse des tarifs.

Réduire le prix des péages - une réflexion lancée de longue date en France mais sans résultat concret -, pourrait, si le futur gouvernement issu des urnes s'y résout, améliorer la compétitivité du train, le bilan carbone global des transports, et créer une demande induite de trains. Donc à terme, plus de passagers annuels, et plus de recettes pour le gestionnaire d'infrastructures, SNCF Réseau.
Favorable aux clients du rail, l'arrivée de la concurrence l'est-elle également pour les opérateurs historiques ? Visiblement pas à court terme. Ces derniers doivent avoir les reins solides avant d'entrevoir la rentabilité.

Avec l'arrivée de Trenitalia, la SNCF a perdu son monopole historique sur Paris-Lyon, la liaison la plus fréquentée d'Europe (44millions de passagers, soit un tiers du trafic longue distance en France), rappelle le cabinet E-Cube. Gonflant pour le groupe français le poids relatif de ses lignes domestiques déficitaires, par exemple vers Arras, Chambéry ou Nancy, qui ne seront jamais convoitées par ses rivaux.

Grosses pertes de Trenitalia en France
Or même sur cette voie royale, prolongée vers Turin et Milan, Trenitalia France a perdu 34,5millions d'euros en2022, pour un chiffre d'affaires quasi équivalent de 39,5millions, selon nos informations. Pas mieux pour la SNCF qui a connu un lancement similaire avec Ouigo Espagne , qui a généré des pertes de 36millions en2022, souligne E-Cube. Le premier équilibre est toutefois prévu pour cette année, ajoute l'état-major de SNCF Voyageurs.
Une chose est sûre : le terrain de jeu des opérateurs de TGV n'est plus domestique mais européen, comme le démontre déjà le match à trois entre SNCF, Trenitalia et Renfe. En débarquant en Italie en 2026 sur les lignes Turin-Rome-Naples et Turin-Venise, l'opérateur français espère bien rogner la marge de Trenitalia sur son marché domestique, pour freiner ses capacités d'investissem*nts à l'international, selon les plans déjà présentés au comité d'entreprise européen.

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June 21, 2:39 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (79)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 20, 6:42 AM

L'inventeur de l'hypermarché innove. Carrefour a inauguré ce jeudi matin à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, en lieu et place d'un hypermarché Carrefour, son premier Atacadao français, un concept importé du Brésil inédit dans l'Hexagone. Depuis le développement du drive dans les années2010, puis celui de la livraison à domicile, le groupe de distribution dirigé par Alexandre Bompard n'avait pas révolutionné son métier. Atacadao constitue une vraie nouveauté. «Carrefour est un groupe qui prend des risques. Nous avons décidé de lancer cette expérience lorsque l'hyperinflation a touché le marché de l'alimentaire», a déclaré le PDG de Carrefour lors de l'inauguration.

Le magasin pionnier situé dans le centre commercial O'Parinor est exploité par le groupe marocain LabelVie qui exploite 13 Atacadao en franchise au Maroc et a repris quelques hypers Carrefour en location-gérance en France. Atacadao signifie « grossiste » en portugais. L'enseigne est accessible à la fois aux particuliers et aux professionnels. C'est une sorte de mélange entre un cash-and-carry type Metro et un hypermarché. Carrefour a racheté l'enseigne au Brésil en 2007 et l'a développé jusqu'à en faire son format phare dans le pays continent avec 366 unités.

Magasin entrepôt
Le premier Atacadao tricolore reprend les codes de son inspirateur brésilien, ceux du magasin entrepôt. Les stocks sont rangés en hauteur sur des grandes étagères au-dessus des rayons. Les produits sont dans leur carton et un espace promotionnel présente même des palettesde colis. Les livraisons par camions entiers sont effectuées en direct depuis chez le fournisseur, sans passer par des entrepôts. Une source d'économie.
L'ancien hyper Carrefour dans lequel s'est installé le nouveau concept a été profondément modifié. Ses fondations ont été renforcées pour supporter le poids des stocks. L'espace de vente a été ramené de 15.000 à 9.000 mètres carrés de façon à agrandir les réserves. Selon nos informations, 10 millions d'euros ont été investis. « Dans un magasin qui vend des gros volumes à des professionnels, il faut beaucoup de stocks », explique Noël Prioux, ancien patron de Carrefour Brésil et directeur exécutif chargé du projet Atacadao en France. 3.000 mètres carrés ont tout de même été rendus à la galerie commerciale attenante.
Il faut dire que le choix est plus restreint que celui d'un hypermarché : 14.000 références (jusqu'à 20.000 avec certains produits saisonniers) quand un hyper monte à 40.000. Pour autant, il ne s'agit pas d'un magasin de hard-discount comme Aldi, qui ne vend que ses articles ou presque. Les marques propres Carrefour sont au nombre de 3.000, le reste est composé de grandes marques et de marques de PME. Il y a des nouveautés comme les boissons naturelles pour enfants Vitago ou Kato (une marque coréenne). Les conditionnements peuvent être gros (un pot de 10 kilos de mayonnaise, par exemple) pour plaire aux professionnels, mais des volumes plus petit* sont disponibles et tout peut être acheté à l'unité.

Jusqu'à 8% de réduction pour les professionnels
Le premier Atacadao compte réaliser entre 20 % et 30 % de son chiffre d'affaires (plus de 70 millions d'euros annuels et plus que le chiffre de l'ancien hyper) avec des restaurateurs, des tenanciers de supérettes indépendantes, des associations, des entreprises classiques. En fonction de leurs quantités d'achats, ils bénéficient de prix dégressifs avec 4 % à 8 % de réduction. « Le nombre de professionnels susceptibles d'être intéressés est un critère de choix de la zone d'implantation », explique Noël Prioux.
Pour doper la fréquentation, les produits non alimentaires saisonniers (la papeterie pour la rentrée des classes, par exemple) sont présents sous forme d'arrivages. Quand un lot est terminé, la vente est finie. Idem pour les articles d'hygiène-beauté, à la façon du néerlandais Action. Un peu d'art de la table et d'instruments de cuisine est proposé en permanence.

Les prix sont bas parce que nous ferons peu de promotions et pas de publicité.

Mais la grande nouveauté de l'assortiment tient aux produits internationaux et exotiques: asiatiques (chinois, japonais, coréens), orientaux, africains,etc. Les marques présentes ne se retrouvent pas dans les supermarchés traditionnels. La zone de chalandise d'Aulnay-sous-Bois a été choisie parce que les populations qui l'occupent sont d'origines diverses, avec notamment beaucoup d'Asiatiques. La part belle est faite aux fruits et légumes, variés eux aussi. Une boucherie et une boulangerie complètent le tout.

Bouche à oreille
«Les couleurs sont chatoyantes. Les prix sont bas parce que nous ferons peu de promotions et pas de publicité. Nous comptons sur le bouche-à-oreille pour attirer depuis bien au-delà de notre zone de chalandise naturelle. Ce n'est pas un magasin paupérisé. C'est un magasin qui fait envie et au Brésil, nous constatons que les classes aisées y viennent beaucoup. L'idée est de donner du plaisir», résume Noël Prioux. A titre d'exemple, la côte de boeuf est à 18,50 euros le kilo et un paquet de 500 grammes de penne rigate Barilla vaut 0,98 euro quand un Carrefour City le vend 1,55 euro. A Sevran, à côté d'Aulnay-sous-Bois, les élus avaient refusé d'accueillir Atacadao en lieu et place de leur Carrefour. Ils craignaient un sentiment de déclassem*nt dans la population. Le maire d'Aulnay-sous-Bois, le LR Bruno Beschizza y voit, lui, «un gain pour le pouvoir d'achat» de ses concitoyens.

Carrefour se donne six à huit mois pour tirer un premier bilan de son premier Atacadao français. D'ores et déjà d'autres zones d'implantation ont été identifiées. Dans le Nord notamment.

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June 20, 5:32 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (83)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 20, 1:08 AM

Il ne faut pas se fier aux apparences. Enrique Martinez illustre l'adage. Son physique massif de deuxième ligne de rugby des années 1970 cache un ancien basketteur de haut niveau. Sa voix douce et son ton mesuré camouflent une détermination de fer et des convictions que bien d'autres crieraient sur tous les toits. Le directeur général de FNAC Darty les habille de démonstration, d'arguments et les couche sur le papier. Ses idées n'en résonnent pas moins fort dans le petit monde de la consommation.

Celui qui a succédé à Alexandre Bompard à la tête du distributeur en2017 s'est fait un nom, désormais devenu une signature depuis la publication de « Et si on consommait mieux » aux Editions de l'Observatoire, ouvrage dans lequel il revendique de bousculer les codes du consumérisme. Un paradoxe pour quelqu'un qui a suivi un parcours très classique dans la distribution, un métier où le chiffre et la croissance restent l'alpha et l'oméga. Il n'en est pas moins, parmi les distributeurs, celui qui a pris les positions les plus radicales en matière de commerce durable.

Parcours classique de distributeur
L'Espagnol, qui a forgé la rampe de son ascension dans les FNAC du Portugal, s'est bien intégré au sein du patronat français. La promotion de ce directeur opérationnel pour remplacer Alexandre Bompard, chouchou de l'establishment, avait surpris à l'époque. Enrique Martinez le justifie avec malice: «Au fond, le profil d'Alexandre était plus atypique que le mien dans la distribution.» Il est vrai que celui qui a pris la présidence de Carrefour venait des médias: Europe 1 et Canal+. Aujourd'hui, Thierry Cotillard, le président d'Intermarché, l'invite à son anniversaire. Alexandre Bompard salue «une très grande capacité d'analyse et son sens managérial». A l'opéra, dont il est un abonné studieux, il côtoie le gratin du CAC40.
Enrique Martinez Ballesteros, de son nom complet, est un pur « retailer » : école de commerce de Madrid, boulot d'été chez Toys'R'Us, puis embauché dans une grande surface de jouets de Grenade comme responsable de département avant d'être nommé directeur de magasin au Portugal. C'est sur les rives du Douro qu'il est chassé pour le lancement de la FNAC au pays de la révolution des OEillets. Premier point de vente à Lisbonne en 1998 dans le centre commercial Colombo (un succès qui dépasse trois fois les prévisions de ventes), suivi rapidement de six autres.

En2004, Denis Olivennes, alors PDG de l'enseigne culturelle, le nomme directeur général de la filiale, puis de la région Espagne-Portugal. En2010, il passe au Brésil. Alexandre Bompard, arrivé en2011, lui confie ensuite la France, la Belgique et la Suisse. « La fusion avec Darty, j'étais pour. Nous étions trop petit* pour négocier avec les géants de la tech», se souvient-il. Cela tombe bien: il sera chargé en2016 de l'intégration de la maison au contrat de confiance dans l'univers du premier libraire de France.

«Sobriété heureuse»
Au départ de son PDG vers Carrefour, la transition se fait naturellement. Seul accroc à sa nouvelle tunique de chef: le conseil du groupe, désormais coté en Bourse, sépare la présidence de la direction générale. En France, le statut de PDG reste un privilège dont seule l'aristocratie des grandes écoles peut se prévaloir. Alexandre Bompard est énarque. Jacques Veyrat, X 1983, lui succède au poste de président de FNAC Darty, dans un rôle toutefois non exécutif.
C'est donc fort de son expérience de vendeur que l'homme aux trois pays - l'Espagne où il est né, le Portugal où il a épousé sa première femme qui lui a donné deux fils et la France où il prospère aux côtés de sa seconde épouse et de ses deux petit* derniers - interroge le consumérisme à l'aune du changement climatique. « Ecrire un livre sur la consommation durable. La démarche peut sembler surprenante de la part d'un commerçant censé vendre le plus d'articles possible au plus grand nombre », reconnaît-il à la première page de son manifeste en faveur « d'un nouveau modèle écologique et vertueux ».

La dédramatisation de l'acte d'achat a perverti nos habitudes.
Enrique Martinez Directeur général de FNAC Darty

Sensibilisé par Al Gore, convoquant tous les prophètes de l'écologie, de l'Ademe au sociologue Gilles Lipovetsky en passant par Pierre Rabhi, il dénonce «la stimulation perpétuelle des besoins de la consommation de masse issue des années1970» et lui préfère «la sobriété heureuse».
Le directeur général de FNAC Darty propose une troisième voie entre l'hyperconsommation et la déconsommation. Il donne en exemple son entreprise, qui pousse les fabricants à conserver des pièces de rechange et qui a fait de la réparation un axe stratégique avec 2,5 millions d'intervention par an et un abonnement Darty Max qui a dépassé le million d'abonnés.

Les combats de la FNAC
«A l'origine, les combats de la FNAC concernaient l'accès à la technologie, à la culture […]. Aujourd'hui, notre mission est de guider nos compatriotes vers une consommation plus écologique et plus engagée», écrit-il.
Tel un prophète vert, Enrique Martinez va loin, jusqu'à imaginer des quotas carbone pour les consommateurs. « Chacun se verrait attribuer une quantité précise de carbone à utiliser sur plusieurs années. La quantité allouée diminuerait selon l'intensité de la consommation. Les consommateurs qui verraient leur niveau de carbone baisser trop vite auraient alors intérêt à faire des achats utiles, à réparer plutôt que jeter », imagine-t-il. « Les consommateurs les plus vertueux se verraient attribuer un bonus et, par la suite, nous pourrions imaginer une bourse entre particuliers où les plus économes en carbone pourraient en revendre aux plus dépensiers », ajoute-t-il, avant de conclure le chapitre : « Le bilan personnel écologique pourrait même se retrouver sur la feuille d'impôt. »
Au passage, le patron de FNAC Darty tacle le géant Amazon, pionnier de l'e-commerce, de la commande 24 heures sur 24 depuis son canapé, de la livraison illimitée quasi gratuite et champion du retour immédiat en cas de non-satisfaction. « Cette dédramatisation de l'acte d'achat a perverti nos habitudes », estime-t-il, même si les différences avec les services proposés par sa propre enseigne ne sautent pas aux yeux.

La consommation sobre et vertueuse n'est pas si facile à mettre en oeuvre dans une industrie de l'offre comme le livre.
Antoine Gallimard Président des éditions Gallimard

Enrique Martinez croit en l'action du politique. Il compte sur l'Etat et l'Union européenne dans sa croisade vers la frugalité. Il soutient l'exception culturelle française, le prix unique du livre de Jack Lang et le bonus réparation des doublures et des semelles du gouvernement Attal. Il prône une taxe carbone aux frontières. Adepte du «volontarisme» et de «l'autodiscipline», ses idées cumulent des contraintes qui l'amènent au bord de ce que certains qualifient d'écologie «punitive».

L'occasion
Tout sauf naïf, il reconnaît que la consommation sobre qui consiste à acheter moins mais des produits de meilleure qualité à un coût plus élevé pose un problème social. Il recherche un juste équilibre des prix, mais concède que «les consommateurs les plus aisés pourront, eux, accepter de payer plus cher pour des appareils dernier cri». Bien sûr, il préfère l'usage à la propriété, l'abonnement perpétuel à la transmission d'un bien que l'on possède. «Rêveur», de ses propres termes, il défend une «ascèse» qui «exclut les achats plaisir» et fait «oublier les folies du passé». «Revenir à des fondamentaux», s'exclame-t-il, en regrettant «le monde stable que décrivait Stefan Zweig dans 'Le Monde d'hier'». Un monde dont il ne rappelle pas qu'il était d'abord un monde de rentiers…
Il veut quitter la mondialisation et revenir au local et à la proximité. Une aporie apparente pour un vendeur d'iPhone conçus aux Etats-Unis, fabriqués en Chine et renouvelés souvent tous les ans. « Un commerçant qui contribue à restreindre les ventes », cela surprend, avoue le patron de FNAC Darty. Pour autant, l'homme d'affaires n'est pas fou et n'entend pas sacrifier son entreprise sur l'autel du mieux-consommer. « Nous avons longtemps sous-estimé la capacité des consommateurs à adopter de nouveaux comportements », insiste-t-il avec raison, citant pêle-mêle les exemples de la pratique du vélo à Paris, des succès de Vinted, le spécialiste des vêtements d'occasion, et de Back Market, le site de smartphones reconditionnés.

«Vendre moins»
Réparation, service après-vente, pression sur les marques pour qu'elles fournissent des pièces détachées, conseil en magasin comme en ligne: l'objectif d'Enrique Martinez est de faire pivoter le modèle de FNAC Darty vers «un leader des services d'assistance à la maison». Il y a Darty Max mais aussi l'abonnement FNAC Vie Digitale, qui protège la pratique informatique. L'Espagnol sait que la FNAC vit depuis des années sur des marchés en déclin structurel. Les ventes de musique, malgré le regain du vinyle, sont à peine revenues à leur niveau de2011. Les clés de sol ont pris la clé des champs numériques de Spotify et Deezer.
« La consommation est compliquée », approuve Jacques Veyrat, qui soutient l'ambition volontariste de « changer la nature des revenus du groupe ». Le milliardaire qui a créé le fonds Impala pour investir dans l'énergie propre se pose en « grand fan » d'Enrique Martinez. A propos du tournant vers la durabilité, il affiche son soutien, même quand on souligne l'incongruité pour un distributeur de vouloir vendre moins : « On est la FNAC, en avance sur la société. Sur le long terme, cela signifie quelque chose même si c'est une promesse qui n'est pas encore quantifiable. » « Darty Max est au coeur de la stratégie. Ça a de la valeur. Tout le conseil est derrière Enrique », conclut-il, tout en ajoutant un bémol au sujet de la décroissance : « On ne peut tout de même pas s'affranchir des règles de base du capitalisme.
«C'est un homme de conviction, à la fois engagé et ouvert, qui se bat contre les idées dogmatiques. Et un dirigeant qui sait écouter et décider», commente pour sa part Antoine Gallimard, le grand éditeur dont la FNAC est le premier vendeur en France. «Laconsommation sobre et vertueuse n'est pas si facile à mettre en oeuvre dans une industrie de l'offre comme le livre», reconnaît Antoine Gallimard. «Cependant nous n'avons pas le choix, il faut poursuivre nos efforts ensemble dans ce domaine», poursuit-il, soulignant que ses maisons d'édition ajustent les tirages au plus près pour éviter les retours, impriment sur du papier issu de forêts gérées durablement et développent des technologies d'impression numériques qui permettent de petit* tirages à la demande. «Mais pour le groupe FNAC Darty, un des premiers employeurs en France, il fallait oser assumer le choix de devenir le leader pour le recyclage et la réparation des produits techniques ou informatiques», admet-il. L'Espagnol Enrique Martinez a osé. L'avenir dira s'il aura été le Don Quichotte du durable ou à l'inverse le Cortés, défricheur d'un nouveau monde commercial.

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June 19, 5:31 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (87)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 17, 1:59 AM

C'est une idée aussi ancienne que le commerce. Unproduit élégamment mis en valeur crée du désir et a davantage de chance d'être acheté. Omi, un studio virtuel qui facilite la création de visuels (photos et vidéos), l'a bien compris.

Née en2020, la jeune pousse a développé des outils mêlants 3D et IA générative qui aident à modéliser un article (parfum, high-tech, vêtement, meuble,etc.), le mettre en scène avec de multiples habillages et accessoires, et le visualiser à 360degrés.
« Nous voulons que la création de contenus soit de nouveau un plaisir et pas une galère, comme c'est le cas actuellement », lance Hugo Borensztein, un ancien de Meta qui a fondé Omi avec son frère Paul, un ingénieur passé, lui, par Zenly et PayFit.
La start-up veut aider à concevoir davantage de visuels et à les diffuser sur de multiples canaux (site Internet, réseaux sociaux…). Et ce, à moindre coût par rapport aux séances traditionnelles de shooting, argue-t-elle.

Ebullition technologique
Omi ne communique pas sur ses revenus. Mais la jeune pousse assure générer «plusieurs millions d'euros d'ARR» (revenus récurrents annuels), l'indicateur économique phare dans le logiciel. Une traction qui a poussé son investisseur Dawn Capital à«préempter» un tour de table de 13millions d'euros, affirme Hugo Borensztein. «Nous avions prévu un financement en2025 à l'origine», précise le dirigeant. Founders Future et Paul Robson, ancien président international d'Adobe, ont aussi participé à l'opération.
Le marché de la création de contenus visuels est en ébullition. Photoroom, une start-up d'IA générative fondée par des Français passés par le Y Combinator, en est l'une des plus célèbres et revendique « 30 millions d'utilisateurs actifs », précise son fondateur Matthieu Rouif.
La jeune pousse a levé 43 millions de dollars en 2024 sur une valorisation d'environ 500 millions. Elle touche aussi bien les particuliers qui revendent des produits sur des plateformes comme Vinted que des petites entreprises qui se développent en ligne. Un concurrent sérieux pour Omi ?

«Nous sommes plutôt sur le haut du marché», réplique Hugo Borensztein, qui revendique «plus de 500clients», parmi lesquels des marques comme Clarins, Nestlé et Fauchon. Sa société travaille avec leurs équipes marketing qui cherchent un rendu haut de gamme grâce à la 3D. A l'inverse, Photoroom a un côté plus instantané, voire ludique -la jeune pousse a développé, par exemple, des solutions pour les fans du film «Barbie» et ceux de Taylor Swift.

Accélérer aux Etats-Unis
De son côté, AniML a lancé récemment Doly, une application qui permet de créer des vidéos en 3D de produits en quelques clics. Cette start-up, qui a levé 2 millions de dollars en 2023, a noué un partenariat avec l'Inria pour concevoir une technologie qui a fait sensation dans le petit monde de l'IA (« Gaussian Splatting »). « Nous avons été les premiers à les contacter », avance Rémi Rousseau, cofondateur d'AniML.
Les vidéos créent souvent plus d'engagement que les photos sur Internet. Cela n'a pas échappé à Photoroom qui, de l'aveu de son patron, planche sur le sujet avec ses équipes. Omi fait de la vidéo depuis ses débuts mais veut accélérer dans le domaine. «Nous venons d'annoncer une fonctionnalité 'generative video'. Cela permet de générer automatiquement des vidéos des produits. Vous pouvez, par exemple, placer un objet sur une plage et faire en sorte qu'un oiseau passe au-dessus dans le ciel», explique le dirigeant.
Pour toutes ces start-up, une course de vitesse est engagée car les évolutions technologiques avancent vite et la concurrence s'aiguise. « Nous voyons plein de petit* qui naissent partout. Nous voulons donc maintenir notre avance commerciale et produit », commente Hugo Borensztein. Omi compte notamment sur son financement pour se lancer en 2024 aux Etats-Unis, un pays qui est en pointe dans l'IA générative et la 3D et où se bâtissent les champions mondiaux du logiciel.

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June 19, 5:30 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (91)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 13, 8:31 AM

Avec son large sourire et sa fine barbe noire, il a un faux air de l'auteur du «Nom de la Rose», le regretté Umberto Eco. Mais ses «best-sellers» à lui ont plutôt pour titres «hom*o Faber» ou «Le Hamburger de Frankenstein». C'est lui qui a oeuvré, dans l'ombre, à l'idée d'un G7 très particulier. Pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise, un pape participera, du 13 au 15juin, au sommet des pays industrialisés du G7 à Fasano, dans les Pouilles. Ainsi l'a voulu la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, qui a invité le souverain pontife à se joindre aux travaux du G7 centrés sur l'impact de l'intelligence artificielle.

Après tout, le pape argentin n'a-t-il pas récemment noué le dialogue avec le patron d'Apple, Tim Cook, et Elon Musk, le patron de X et de Space X, figure de proue des libertariens de la Silicon Valley? A l'origine de ces rencontres inédites, on retrouve la patte discrète d'un infatigable globe-trotteur, un moine franciscain de 50 ans, membre du Tiers-Ordre régulier fondé par saint François d'Assise.

Une thèse en théologie morale sur lecyborg
«La participation du pape François au G7 a un potentiel comparable au discours retentissant de Paul VI aux Nations Unies, qui a fait date, en1965. On verra comment il peut influencer l'agenda global sur l'intelligence artificielle», confie Paolo Benanti, de retour de Singapour. Aussi jovial qu'érudit, ce théologien en robe de bure, féru de philosophie et d'ingénierie, sillonne les continents pour tenter de rallier le soutien des brebis égarées de la Big Tech, quand il n'enseigne pas l'«éthique de la technologie» et l'impact de la robotique sur les problématiques sociales à l'Université grégorienne pontificale de Rome.
Sa thèse de doctorat en théologie morale portait sur le cyborg, le robot humanoïde qui hante notre imaginaire depuis Frankenstein. En l'espace de quelques mois, il est devenu la tête pensante du Vatican sur les questions d'intelligence artificielle. Il a l'oreille du pape François, mais aussi du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, du patron de Microsoft, Satya Nadella, et de la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, qui l'a nommé à la présidence de la nouvelle « Commission sur l'IA pour l'information », en remplacement de l'ancien président du Conseil, Giuliano Amato, en janvier 2024. Pour cause : auteur d'une flopée d'essais remarqués, il s'est taillé la réputation d'être l'un des principaux éclaireurs du Saint-Siège sur les questions d'éthique dans la high-tech, avec son « rival » français, le dominicain Eric Salobir, fondateur du think tank Optic Technology .

Menace pour la justice sociale
Sans sombrer dans l'angélisme ou la diabolisation, le conseiller IA du pape est loin d'enfoncer des portes ouvertes. «C'est un vrai expert très respecté dans le milieu scientifique», confirme Paolo Landi, auteur d'un récent ouvrage sur «La Dictature des algorithmes» (Krill Books). Depuis son essai sur la viande synthétique ( «Le Hamburger de Frankenstein», 2017) ou son livre sur les «Machines Savantes», le padre Benanti a pris l'habitude de décortiquer les «révolutions» technologiques avec des «lunettes éthiques».
Pour lui, il est excessif de parler d'une « révolution » pour l'essor des IA génératives. Il préfère parler de renaissance, du nom de la Fondation RenAIssance, une organisation à but non lucratif dédiée à la réflexion éthique sur les nouvelles technologies, créée sous l'aile du Vatican, dont il a pris la direction scientifique en 2021. « Le terme révolution est trop fort, mais c'est évident que c'est le dernier anneau de la chaîne liée à la révolution industrielle. Cela ne veut pas dire pour autant que l'impact sur la société ne sera pas considérable », ajoute Paolo Benanti.

Aggravation de la fracture numérique
De fait, il reste persuadé que l'IA peut avoir un impact social «dévastateur» sur les cols blancs et la classe moyenne. «Ce sera le cas si nous ne gérons pas la transition sur la base de critères de justice sociale, dit-il. L'effet contre-révolutionnaire de l'IA pourrait être le démantèlement d'une série de droits sociaux que nous avons péniblement construits au cours des derniers cent cinquante ans.»
Face au succès spectaculaire de ChatGPT, l'outil conversationnel développé par OpenAI, Paolo Benanti évoque le risque d'un grand malentendu. « Lorsque cet outil est arrivé, la plupart des gens n'ont pas vu qu'il s'agissait d'une sorte de grande démo destinée à montrer au public la puissance de ce nouvel instrument développé par OpenAI, et non d'un système définitif. Ils l'ont pris pour un véritable moteur de recherche auquel on peut faire confiance », déplore-t-il. Or, les réponses de ChatGPT sont souvent loin d'être fiables et réelles. On l'a vu de façon spectaculaire avec l'émergence des « deepfakes » symbolisés par la désormais célèbre image du pape en doudoune blanche Balenciaga. A plus long terme, c'est la menace d'une aggravation de la fracture numérique entre pays industrialisés et pays défavorisés qui se profile. « La façon dont l'IA pourrait remodeler la distribution des richesses et du pouvoir risque d'être vraiment sans pitié pour les plus fragiles », martèle le moine franciscain.

L'inventeur de «l'algoréthique»
Lors de la dernière Conférence des ambassadeurs de l'Ordre souverain militaire et hospitalier de Malte, organisée à Rome, le conseiller du pape a ainsi tiré la sonnette d'alarme en brandissant la menace d'un effondrement social, en l'absence de la création d'une gouvernance globale. Pour lui, n'importe quelle technologie puissante est politique. C'est pourquoi l'IA a besoin de garde-fous . En mars2023, il a publié un article remarqué sur «l'urgence de l'algoréthique», un concept qu'il a lui-même inventé en2018 dans son livre «Oracles, entre algoréthique et algocratie», et qui a fait école depuis.

Dans son message de paix pour2024, le pape François a plaidé pour l'élaboration d'un vrai traité international garantissant l'utilisation éthique des technologies de l'IA. Un vaste chantier. Pour l'heure, le conseiller du pape s'est d'abord fixé pour objectif de rallier le maximum de soutiens dans la société civile. Après IBM et Microsoft, le PDG de Cisco, Chuck Robbins, est le dernier en date à avoir signé, le 24avril, l'Appel de Rome pour l'algoréthique qu'il a lancé en2020. En outre, le directeur scientifique de la Fondation RenAIssance du Vatican va organiser en juillet un sommet pour l'adhésion des religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme…) à l'Appel de Rome, à Hiroshima, lieu symbolique pour «rappeler que, jamais plus, la technologie ne doit être utilisée comme instrument de destruction. Nous y travaillons depuis dix-huit mois. Tous les leaders religieux qui adhéreront à l'appel représenteront ainsi la majorité des personnes vivant sur la planète», se félicite-t-il.

En bon théologien, Paolo Benanti aime résumer son propos par une parabole. Y compris sur les limites de l'IA. Un jour, un industriel du secteur médical a cherché à le confronter à un agent de conversation virtuel en l'invitant à lui poser une question. Flairant le mirage, le franciscain lui a carrément demandé comment éliminer le cancer de la surface de la Terre. La machine lui a répondu: «En éliminant tous les hommes.» La machine avait visiblement omis les critères éthiques…

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June 19, 5:26 PM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (95)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 13, 11:20 AM

Le 20avril dernier, comme tous les quatre ans, le monde des cryptos a encaissé le choc. Celui du «halving», cette réduction soudaine des récompenses attribuées aux mineurs de cryptomonnaies, en contrepartie de leur travail de vérification des transactions. Et même si le prix des monnaies virtuelles est largement remonté ces huit derniers mois, les conséquences sont toujours violentes pour l'industrie du minage.

Avec le halving , il devient beaucoup moins rentable de créer de nouvelles unités de bitcoin, la reine des cryptos, alors que l'activité demeure très gourmande en énergie. Une gigantesque quantité d'électricité est nécessaire pour alimenter les ordinateurs qui calculent nuit et jour pour valider des transactions cryptées. Les serveurs et les machines sont entreposés dans d'immenses hangars dans diverses régions du globe où l'électricité est relativement bon marché.

Data centers à tout prix
Celui-ci entraîne une très forte hausse de la demande de puissance de calcul et, en conséquence, d'espace dans les data centers. Si bien que les entreprises qui développent les grands modèles d'IA approchent désormais les spécialistes du minage de cryptos pour exploiter leurs infrastructures informatiques.
La nouvelle pépite américaine de l'IA, CoreWeave, valorisée à près de 20 milliards de dollars , a ainsi proposé de racheter pour un milliard de dollars l'américain Core Scientific, spécialisé dans le minage de bitcoin. Une offre que ce dernier a poliment déclinée jeudi dernier. « Le conseil d'administration a estimé que la proposition de CoreWeave sous-évaluait considérablement la valeur de l'entreprise et qu'elle n'était pas dans l'intérêt de la société et de ses actionnaires », a-t-elle répondu.
En réalité, quelques jours auparavant, CoreWeave avait annoncé un partenariat avec cette même entreprise de minage de cryptomonnaies, qui pourrait engendrer des revenus à hauteur de… 3,5 milliards de dollars sur une dizaine d'années. Donnant ainsi un premier aperçu de la montagne de profits dont pourraient bénéficier les mineurs américains s'ils se convertissent à l'IA.

Consolider l'activité des mineurs
Le patron de Core Scientific, Adam Sullivan, a confié vouloir faire de ses centres de données basés au Texas «la plus grande installation de GPU consacrée à l'IA, probablement dans le monde entier». Les GPU sont ces puces graphiques qui permettent notamment d'entraîner les grands modèles d'IA. C'est le nerf de la guerre aujourd'hui.
La construction de data centers est gourmande en argent et en temps ; il est particulièrement difficile de les raccorder à des sources d'énergie suffisantes et abordables. Un temps que n'ont pas les sociétés qui se lancent dans la course à l'IA si elles veulent maintenir le cap.
Ces tractations ont fait bondir le cours des sociétés minières en fin de semaine dernière. Avec le refus de l'offre de CoreWeave, Core Scientific a gagné 16 % jeudi dernier, alors que l'entreprise est tout juste sortie, en janvier, d'un placement sous le régime américain des banqueroutes.
« Pour les mineurs américains de cryptos qui sont structurellement en pertes, comme Core Scientific, ce tournant a du sens. Il leur faut d'autres sources que le minage, car l'électricité leur coûte beaucoup trop cher », commente Sébastien Gouspillou, le patron de BBGS Mining, une société européenne de minage. Depuis plusieurs années, les mineurs américains sont restreints dans leur consommation d'énergie par les autorités locales, qui les paient en échange de l'arrêt de leurs activités. Ces « clauses d'effacement » sont devenues une véritable source de revenus pour eux, à défaut de gains liés aux cryptos.

En Europe, l'allemand Northern Data a déjà entamé son virage vers l'IA. Cette entreprise de minage est parvenue à se procurer des milliers de puces H100 de Nvidia, qu'elle se prépare à fournir aux entreprises européennes d'IA d'ici à l'été.

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June 19, 11:40 AM

Concurrence dans les TGV: le big bang européen est en route | Big Data in Business (99)Scoop.it!

From www.lesechos.fr - June 18, 1:37 AM

Jean de La Fontaine est formel: «Rien ne sert de courir, il faut partir à point». Mais lorsqu'il s'agit de la course que se livrent les acteurs de l'asset management pour intégrer les cryptoactifs à leur offre, difficile d'être aussi affirmatif. Dans le rôle du lièvre: les gérants américains. Depuis que le 10janvier dernier, leur régulateur, la Securities and Exchange Commission (SEC), a donné à onze d'entre eux le feu vert pour proposer des ETF (exchange-traded funds ou fonds cotés en Bourse) directement investis en bitcoins («au comptant»), les superlatifs pleuvent.

Dès les premières semaines, la collecte des véhicules lancés par les géants américains BlackRock et Fidelity s'envole à plus de 2milliards de dollars chacun. Il a ainsi fallu moins de deux mois à BlackRock pour atteindre la barre symbolique des 10milliards de dollars d'encours.

«Le record était jusque-là détenu par l'ETF d'Invesco répliquant le Nasdaq et cela lui avait pris plus d'un an», souligne Bryan Armour, directeur de la recherche sur la gestion passive pour l'Amérique du Nord chez Morningstar. Parti de rien, BlackRock est devenu, fin mai, le gestionnaire du plus gros fonds de bitcoins au monde, damant le pion au spécialiste américain des cryptos en place depuis plus de dix ans, Grayscale, mis au tapis pour ne pas avoir abaissé ses frais afin de s'adapter à cette nouvelle concurrence.

Dès2019 en Europe
Mais ce démarrage en trombe semble aussi faire de l'ombre aux acteurs européens. Plusieurs d'entre eux s'étaient pourtant positionnés tôt sur les cryptoactifs en offrant des véhicules régulés, eux aussi «au comptant». «Les premiers produits cotés en Bourse investis directement en bitcoins, et non via des dérivés, sont apparus dès2019 en Europe», rappelle Pierre Debru, directeur de la recherche chez WisdomTree, un des acteurs de ce marché.

Leur structure reste toutefois plus complexe. Si, aux Etats-Unis, on parle ainsi d'ETF, c'est-à-dire de «fonds», il n'en va pas de même en Europe. Pour être qualifié d'ETF, un produit coté en Bourse doit répondre aux exigences de la directive Ucits (OPCVM en français). Or un fonds Ucits n'a pas le droit d'investir dans des cryptoactifs. De ce côté-ci de l'Atlantique, on parle donc d'ETC, le «C» signifiant «commodities» (matières premières). Une structure déjà retenue pour les produits adossés à l'or par exemple, mais qui freine le développement du marché.

Les chiffres sont sans appel: en cinq mois - en tenant compte de l'effet de marché très positif sur la période -, l'encours des ETF bitcoins américains est passé de zéro à plus de 60milliards de dollars, alors que l'ensemble de ces produits cryptos plafonne à 14milliards en Europe, après plus de cinq ans d'existence.

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Concurrence dans les TGV : le big bang européen est en route | Big Data in Business (2024)
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Author: Otha Schamberger

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Name: Otha Schamberger

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